REGION LIEGEOISE C'est l'amour qui a triomphé devant le tribunal correctionnel de Huy. Françoise, 37 ans, a été reconnue coupable d'enlèvement et d'attentat à la pudeur mais le tribunal s'est montré clément en prononçant la suspension du prononcé. Il a été sensible à l'histoire d'amour qui a gouverné cette relation hors norme.
Vingt et un ans séparent les deux protagonistes et un lien de parenté les rapproche. Françoise était mariée et mère de cinq enfants. Rien ne la prédestinait durant l'année 2006 à tomber amoureuse de son neveu âgé de 15 ans. Ce dernier vivait chez Françoise et le mari de cette dernière qui n'est autre que son oncle de sang.
Les deux protagonistes avaient dans un premier temps freiné leur idylle. "On en avait déjà parlé. Je lui rappelais chaque fois que ce n'était pas la bonne solution", explique Françoise. Ce n'est que lorsque le jeune homme eut fêté son seizième anniversaire que les tourtereaux ont consommé leur amour. Il n'a pas fallu longtemps pour que le mari de Françoise l'apprenne. Cette dernière a donc quitté le domicile conjugal avec ses cinq enfants.
Mais, le 26 novembre 2006, son jeune amant lui manquait trop et elle a renoué le contact. "J'ai envoyé un SMS du style Toujours partant ? Il m'a répondu que oui", explique Françoise.
Ce soir-là, le jeune homme logeait chez son parrain. Les amoureux avaient convenu d'un lieu de rendez-vous. Ils désiraient quitter la région hutoise pour vivre leur amour librement. Françoise est donc allée chercher l'adolescent. Pour récupérer un peu d'argent, elle avait revendu sa voiture. S'en est suivie une fuite à la côte belge.
Les parents du jeune homme avaient signalé sa disparition. Voyant que tout le monde s'inquiétait, Françoise a prévenu la police. Son appel GSM a permis sa localisation. Elle a été repérée par la police.
C'était la fin de l'idylle, enfin presque ! Enceinte, elle est restée un mois en détention préventive. À la fin de ce séjour en prison, elle a rejoint son jeune amant. Depuis le 25 août de cette année, ils ont eu un enfant commun qu'ils élèvent en se moquant du qu'en-dira-t-on.
Reste que, même si le tribunal s'est montré clément, il ne s'est pas agi de cautionner cette étrange relation. Le tribunal a cru en l'amour. Car l'expert n'a à aucun moment décelé chez Françoise une quelconque tendance aux perversions sexuelles.
samedi 27 octobre 2007
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