mardi 30 octobre 2007

Les amours bosniaques de Nicolas Sarkozy...


Elle s'appelle Tinka. Elle est belle, grande et blonde... Un quotidien bosniaque affirme que cette présentatrice Tv et chanteuse est la maîtresse du président français.


A la une du quotidien Portal, ce matin, en Bosnie, le président français Nicolas Sarkozy tenant par la taille une superbe jeune-femme blonde, Tinka Milinovic. Si l'illustration est visiblement un photomontage, le quotidien maintient que Nicolas Sarkozy et la belle plante seraient amants.Ils se seraient rencontrés en Libye, en juillet dernier, où le président rencontrait son homologue, Mouammar Kadhafi. Tinka était également en déplacement à Tripoli, à l'occasion d'une émission de télévision. Et... ils résidaient dans le même hôtel. Une traductrice également sur les lieux soutient que Nicolas Sarkozy aurait succombé aux charmes de la bimbo... Le quotidien en veut pour preuve que le président aurait fait envoyer un "énorme bouquet de roses" en guise de remerciements.Mais qui est Tinka Milinovic ? La jeune bosniaque a débuté comme chanteuse en représentant la Suisse à l'Eurovision en 2006. Dans la foulée, elle sort son premier album, sobrement intitulé T.I.N.K.A.. Un succès en Bosnie. Elle est également présentatrice TV et radio.

Prison ferme pour violences sur un cochon d'Inde


Un Finlandais a été condamné à un mois et dix jours de prison ferme pour des violences sur un cochon d'Inde ayant entraîné des blessures irréversibles, a rapporté jeudi l'agence de presse STT. L'homme, un repris de justice de 46 ans, s'en était pris au rongeur alors qu'il vandalisait l'appartement d'une amie à Kuopio à environ 400 km au nord d'Helsinki. La bête avait dû être euthanasiée. Le prévenu a été reconnu coupable en appel de maltraitances sur animal et de dégradations volontaires. Il avait admis les dégradations mais nié le premier chef d'accusation. (afp)

lundi 29 octobre 2007

La traque de Benallal pourrait être "compliquée"







La recherche de Nordin Benallal, qui n'en n'est pas à sa première cavale, pourrait être compliquée en raison du profil de l'intéressé, a estimé lundi après-midi le parquet de Nivelles. La trace du truand au lourd passé judiciaire a été perdue dimanche soir peu après son évasion de la prison d'Ittre à bord d'un véhicule, en compagnie de complices qui l'attendaient à l'extérieur. Le premier substitut Bernard Goethals, porte-parole du parquet de Nivelles, a indiqué qu'une instruction avait été ouverte à la suite de cette nouvelle évasion, mais il n'a toutefois pas voulu donner le nom du juge d'instruction en charge du dossier.






L'enquête est, elle, menée par la police judiciaire fédérale de Nivelles."La recherche de Nordin Benallal pourrait être rendue compliquée par l'expérience du fugitif dans les évasions. Il est davantage au courant que n'importe quel autre évadé de ce qu'il risque et de ce qu'il ne faut pas commettre pour se faire repérer", a confié le porte-parole du parquet.Un signalement de Nordin Benallal a été lancé dès dimanche soir. Les différentes zones de police du royaume sont donc invitées à être attentives. Différents appuis plus spécifiques ont également été mobilisés tel que le FAST, le service d'enquêteurs de la police fédérale spécialisés dans la recherche de fugitifs.Des devoirs d'enquêtes pourraient être dirigés, comme d'usage dans les cas d'évasion, vers la famille de Nordin Benallal. Mais la propre soeur de Nordin Benallal a elle-même douté lundi de la possibilité que son frère en fuite la contacte. Le parquet a également la même opinion sur cette alternative. "Il n'y a aucun motif de mettre en doute la famille quand elle dit ne pas avoir été mise au courant d'un projet d'évasion. D'ailleurs, au vu de nouveau son expérience, Nordin Benallal évitera certainement de contacter ses proches car il sait qu'il pourrait être de la sorte repéré", a ajouté le premier substitut Bernard Goethals.

Le prix du porcelet plonge le secteur porcin dans la crise



Les porcheries en Belgique sont confrontées à une grave crise en raison des prix très bas des porcelets et de la hausse des tarifs de la nourriture


LOUVAIN Depuis le printemps dernier, les prix des porcelets n'ont cessé de baisser pour se situer 40 pc sous le niveau de juin 2006. De plus, les porcelets restent plus longtemps auprès des éleveurs en raison d'un manque de débouchés, ce qui pousse à la hausse les coûts de nourriture. Ces coûts ont augmenté en moyenne de 30 pc au cours des quatre derniers mois en raison de la hausse du prix du blé.Afin de permettre un redressement du prix de la viande, le Boerenbond plaide pour l'enlèvement des porcelets et des cochons de lait du marché. La remise en place de restitutions à l'exportation pourrait également permettre de stimuler la vente de porcelets. Enfin, pour diminuer le prix des matières premières, le Boerenbond souhaite plus de souplesse dans l'importation de maïs bon marché en provenance d'Amérique du Nord. Les contrôles sur le maïs génétiquement modifié seraient en effet tellement stricts que toute importation est pratiquement impossible.

samedi 27 octobre 2007

la famille tuyau de poêle au tribunal !

REGION LIEGEOISE C'est l'amour qui a triomphé devant le tribunal correctionnel de Huy. Françoise, 37 ans, a été reconnue coupable d'enlèvement et d'attentat à la pudeur mais le tribunal s'est montré clément en prononçant la suspension du prononcé. Il a été sensible à l'histoire d'amour qui a gouverné cette relation hors norme.
Vingt et un ans séparent les deux protagonistes et un lien de parenté les rapproche. Françoise était mariée et mère de cinq enfants. Rien ne la prédestinait durant l'année 2006 à tomber amoureuse de son neveu âgé de 15 ans. Ce dernier vivait chez Françoise et le mari de cette dernière qui n'est autre que son oncle de sang.
Les deux protagonistes avaient dans un premier temps freiné leur idylle. "On en avait déjà parlé. Je lui rappelais chaque fois que ce n'était pas la bonne solution", explique Françoise. Ce n'est que lorsque le jeune homme eut fêté son seizième anniversaire que les tourtereaux ont consommé leur amour. Il n'a pas fallu longtemps pour que le mari de Françoise l'apprenne. Cette dernière a donc quitté le domicile conjugal avec ses cinq enfants.
Mais, le 26 novembre 2006, son jeune amant lui manquait trop et elle a renoué le contact. "J'ai envoyé un SMS du style Toujours partant ? Il m'a répondu que oui", explique Françoise.
Ce soir-là, le jeune homme logeait chez son parrain. Les amoureux avaient convenu d'un lieu de rendez-vous. Ils désiraient quitter la région hutoise pour vivre leur amour librement. Françoise est donc allée chercher l'adolescent. Pour récupérer un peu d'argent, elle avait revendu sa voiture. S'en est suivie une fuite à la côte belge.
Les parents du jeune homme avaient signalé sa disparition. Voyant que tout le monde s'inquiétait, Françoise a prévenu la police. Son appel GSM a permis sa localisation. Elle a été repérée par la police.
C'était la fin de l'idylle, enfin presque ! Enceinte, elle est restée un mois en détention préventive. À la fin de ce séjour en prison, elle a rejoint son jeune amant. Depuis le 25 août de cette année, ils ont eu un enfant commun qu'ils élèvent en se moquant du qu'en-dira-t-on.
Reste que, même si le tribunal s'est montré clément, il ne s'est pas agi de cautionner cette étrange relation. Le tribunal a cru en l'amour. Car l'expert n'a à aucun moment décelé chez Françoise une quelconque tendance aux perversions sexuelles.

vendredi 26 octobre 2007

Sortie DVD " Vive les femmes" ( 1983 )


Fin Novembre de cette année, ressort en DVD un film culte des années 80. Le temps où l'on se marrait encore et où la liberté avait une signification. Véritable claque à notre société actuelle ...
Chronique caustique des jours et des nuits de quelques couples "à la française". Viviane, prof de dessin, sa copine Ginette, le beau Patrick, Bob, un peu plouc, mammouth de la B.D...

Les aventures amoureuses, mais surtout les rateaux des français moyens Bob et son balaud de copain appelé Mammouth, qui font la connaissance de Viviane, un prof de dessin, de son amie Ginette...




Parole de la fameuse chanson devenu culte " Vive les femmes"


- Dîtes… Ca vous dirait d'aller tirer un p'tit coup avec moi à l'hôtel ?
- Ca va pas non ?
- Bon, j'insiste pas, ha
- C'est pas possible, il va faire toute la plage !
- Wouao ! Gentille la p'tite, et hop là !
- A la longue, ça risque de marcher ! C'est p't'être une affaire ce type. Ah, j'suis conne de pas avoir accepté. Et c'est l'autre grosse vache qui va se faire sauter ? Ah la salope !
- Hop là !
- Hum j'suis conne de pas avoir accepté…



Elle est conne de n'pas avoir accepté
Et c'est l'autre grosse vache qui va s'faire sauter
Elle est conne de n'pas avoir accepté
Car à la longue, ça risque de marcher


- Dîtes… Ca vous dirait d'aller tirer un p'tit coup avec moi à l'hôtel ?
- Vous êtes malade ?
- Bon, j'insiste pas, ha ha ha
- Ah non mais dis donc ! Pour qui il s'prend ? Sale mec ! Goujat ! Monstre !
- Ha ha ha ha Whaou ha ha
- Remarque, j'suis conne de pas avoir accepté… Il avait le mérite d'être drôle, sincère, franc, direct, pas emmerdeur, pas comme ce gros sournois…
- Heu, vous êtes en vacances ?
- Non, j'suis au fond d'la mine, j'pousse des wagonnets ! Et maintenant tirez-vous !
- C'était une intellectuelle, je m's'rais fait chier !

Elle est conne de n'pas avoir accepté
Et c'est l'autre grosse vache qui va s'faire sauter
Elle est conne de n'pas avoir accepté
Au fond d'la mine, elle pousse des wagonnets


- Aon ! Dans l'fond c'est lui qui avait raison ! Les vacances, c'est la liberté. Oh, j'suis conne de n'pas avoir accepté… Si j'ai envie, j'vois pas pourquoi j'dirais pas à un mec :
Dîtes… Ca vous dirait d'aller tirer un p'tit coup avec moi à l'hôtel ?
- Ben heu, vous êtes gentille mais…
- Il est fatigué
- Je n'vois pas pourquoi je me paierais une fille vénale alors qu'en cherchant un peu sur la plage…
- Gros salaud ! Bandit ! Sale type !
- N'vous fachez pas ! C'est logique !
- Ah, j'suis conne de pas avoir accepté !
-Elle peut le dire !
- Maintenant c'est trop tard !
- Eh oui !
- Les vacances c'est fait pour ça. Si c'est demandé gentiment.
- Ben voyons !
- Oh, j'suis conne de pas avoir accepté ! Et…- C'est fini.


Elle est conne de n'pas avoir accepté
Et c'est l'autre grosse vache qui va s'faire sauter
Elle est conne de n'pas avoir accepté
Car en vacances c'est bon la liberté
Elle est conne de n'pas avoir accepté
Et c'est l'autre grosse vache qui va s'faire sauter
Elle est conne de n'pas avoir accepté
Car à la longue, ça risque de marcher
Elle est conne de n'pas avoir accepté
Et c'est l'autre grosse vache qui va s'faire sauter
Elle est conne de n'pas avoir accepté
Au fond d'la mine, elle pousse des wagonnets
Elle est conne de n'pas avoir acceptéEt c'est l'autre grosse vache qui va s'faire sauter

Avis aux nazillons en herbe: un grand concert "Blood & Honour" attendu en Flandre


Un grand concert organisé par le groupe néo-nazi international Blood & Honour sera organisé demain/samedi en Flandre. Comme c'est souvent le cas, le lieu du concert sera donné dans le courant de la journée, a annoncé ce vendredi le Front anti-fasciste (FAF) dans un communiqué."Blood & Honour" a été fondé en 1987 par le chanteur skin Srekdriver, Ian Stuart Donaldson, décédé voici six ans dans un accident de voiture. Le nom de ce groupement provient de l'ère nazi et principalement du slogan allemand des jeunesses hitlériennes "Blut und Ehre".Une dizaine de groupes sont attendus pour le concert néo-nazi de samedi. Le FAF dénonce ce concert où sont clamés des slogans contre les Juifs, la société multiculturelle et anti-maçonnique. L'association anti-fasciste a envoyé une lettre ouverte aux ministres Dewael (intérieur) et Onkelinx (justice) ainsi qu'au formateur Yves Leterme afin d'interdire ce rassemblement.

"Oh my God", les derniers mots de la princesse Diana


"Oh my God" ("Oh mon Dieu") ont été les derniers mots de la princesse Diana peu avant sa mort, à Paris en 1997, aux côtés de son compagnon Dodi Al-Fayed, a-t-on appris jeudi lors d'une audience de l'enquête anglaise. "Oh my God, Oh my God", répétait la princesse peu après que la Mercedes qui la transportait heurte le treizième pilier du tunnel du pont de l'Alma, selon le témoignage d'un photographe diffusé par lien vidéo lors d'une nouvelle audience publique de l'enquête anglaise. L'ancienne épouse du prince Charles, héritier de la couronne britannique, devait décéder quelques instants plus tard, tout comme Dodi Al-Fayed. Criant "elle est en vie", le photographe Damien Dalby avait appelé ses confrères, nombreux sur place, à se porter à son secours. "Il y avait de la fumée qui sortait du véhicule. Je voulais couper la batterie mais je ne pouvais pas", a-t-il déclaré. "Est-il vrai que la dame dans la voiture tentait de parler? ", lui a demandé un avocat. "Oui, elle disait: Oh my God, oh my God+" (Oh mon Dieu, Oh mon Dieu), a répondu le photographe. L'enquête judiciaire s'est ouverte le 2 octobre à la Haute Cour de Londres. Elle pourrait durer jusqu'à six mois et a pour but de déterminer les circonstances d'un décès violent ou inexpliqué. Ce n'est pas un procès, il n'y a ni accusé ni condamnation.

Rachida Dati a-t-elle menti sur ses diplômes?


"Ce n'est pas vrai, nous opposons un démenti catégorique à cette information." Fataliste et un peu agacé par cette énième accusation, le cabinet de Rachida Dati est formel: jamais la ministre de la Justice n'a prétendu être diplômée d'un "MBA Européen du groupe HEC-ISA", l'Institut Supérieur des Affaires. Son CV officiel mentionne en effet: "Ancienne élève de l'Institut Supérieur des Affaires".
Pourtant, dans son édition de jeudi, l'Express affirme le contraire, en précisant que cette mention figure dans le "dossier" présenté à la hiérarchie judiciaire pour entrer à l'Ecole nationale de la magistrature. Il faut savoir que Rachida Dati a 32 ans lorsqu'elle présente sa candidature d'entrée à l'ENM. Son profil correspond aux critères exigés par le règlement de l'école, ainsi que nous l'a précisé le service communication de l'établissement bordelais:


- être de nationalité française- être titulaire d'une maîtrise de droit- être de bonne moralité (ne pas avoir de condamnations inscrites à son casier judicaire)- être en bonne santé- être libéré des obligations du service national.


Son cas est examiné par une commission d'avancement, présidée par le premier président de la Cour de cassation, avec d'autres magistrats, dont l'actuelle conseiller justice de Matignon, Maryvonne Caillebotte. Elle est alors jugée apte à intégrer l'école des juges.
"Elle n'a pas validé le diplôme, parce qu'elle est parti travailler avec Jacques Attali"
Rachida Dati présente un bon dossier: elle peut alors se prévaloir de plus de dix ans d'expérience professionnelle, elle a une double maîtrise en sciences économiques et en droit public. Enfin, elle a passé huit mois sur les bancs de l'ISA, en 1992-1993, dans ce fameux cycle de "MBA Européen".
Explication de sa conseillère presse:
"Elle n'a pas obtenu son diplôme, alors qu'elle avait validé tous les modules, parce qu'elle n'a pas assisté au séminaire de clôture de l'année. Cela se passait en mai-juin et c'est juste le moment où elle a rejoint l'équipe de Jacques Attali, à la Berd (Banque européenne pour la reconstruction et le développement) à Londres."
Sa notice dans le Who's Who 2007 fait d'ailleurs référence à un poste "d'auditrice interne" de la Berd. Souvenir de cette époque, Rachida Dati est toujours membre du Conseil d'administration de Planetfinance, l'organisme de microcrédit d'Attali... comme "Garde des Sceaux"!
"Disons qu'elle est partie sur un différend avec l'école..., conclut son cabinet, mais tout cela sera expliqué complètement dans le livre." Le livre? Un ouvrage d'entretien avec le journaliste du Nouvel Observateur Claude Askolovitch, dont les bonnes feuilles doivent sortir dans Le Point de la semaine prochaine. Un livre conçu comme une réponse à une enquête plus critique, intitulée "La Tricheuse", prévue pour les prochaines semaines, mais dont nous ne connaissons, avec certitude, ni l'auteur, ni l'éditeur.
Du côté de l'ENM, on ne veut surtout pas se mêler de cette affaire: "Je ne peux pas vous donner l'information sur ce dossier, je dois en parler au directeur". A HEC, pas de réponse non plus, mais on promet de rappeler. On attend encore.

Une jeune fille victime d'un traquenard familial

On lui reprochait d'être "trop occidentale"

CHARLEROI Une scène de coups de feu qui a eu lieu lundi à Lodelinsart, en pleine rue, s'est avérée être l'issue d'un traquenard familial. La victime, une jeune Pakistanaise de 20 ans, a succombé, et l'auteur présumé, frère de la victime, était toujours recherché vendredi, selon le parquet de Charleroi.Lundi peu avant midi, des coups de feu avaient été tirés, dans la rue du Chênois à Lodelinsart. Ils avaient atteint une jeune Pakistanaise de 20 ans, Sadia Sheikh, et sa s½ur Sarya, âgée de 18 ans. Mercredi, Sadia est décédée en clinique, et, malgré le mutisme complet des autorités judiciaires, on a appris que le tireur n'était autre que le frère des deux victimes.Sadia était en conflit avec sa famille, qui voulait la forcer à contracter un mariage arrangé au Pakistan. D'une manière plus générale, ses parents lui reprochaient d'être trop «occidentale» mais, après une rupture avec la famille, la jeune fille avait accepté de les revoir, lundi à Lodelinsart. Elle devait y rencontrer ses parents et son frère Moussadar, âgé de 24 ans.A leur arrivée, les deux s½urs ont trouvé leur frère porteur d'une arme de poing, et qui a tiré dans leur direction. Blessées, elles avaient été admises au CHU de Charleroi, où Sadia est décédée. Sa s½ur est toujours hospitalisée. Quant au tireur, il est introuvable depuis les faits.

Terreur sur l'hopital : Plainte contre un musulman qui a refusé un anesthésiste


Un anesthésiste a introduit une plainte contre un homme de confession musulmane parce que celui-ci refusait l'intervention d'un anesthésiste alors que sa femme devait subir sans attendre une césarienne, sous motif que le médecin était un homme, peut-on lire jeudi dans Artsenkrant, équivalent flamand du Journal du médecin. Les faits se sont déroulés dans la nuit du 23 août alors que le Docteur Philippe Becx était de garde à la clinique de Maasen Kempen. Il a reçu un appel urgent pour une césarienne à effectuer auprès d'une patiente de confession musulmane. Lorsque l'anesthésiste est arrivé au bloc opératoire, le conjoint de la patiente n'a pas voulu le laisser entrer car il refusait qu'un médecin de sexe masculin s'occupe de sa conjointe. Il a alors demandé que l'intervention soit réalisée par une anesthésiste. D'après le docteur Becx, il était impossible de répondre à sa demande car il était le seul anesthésiste de garde cette nuit-là. Après deux heures de discussions entre le conjoint, les infirmières et un imam mobilisé sur place, l'homme a finalement autorisé l'anesthésiste à faire une injection à la patiente. Il a encore souhaité que son corps soit entièrement couvert, de telle sorte que seule la partie où aurait lieu l'injection soit découverte. L'anesthésiste a ensuite dû quitter la salle d'accouchement. Le médecin a introduit une plainte auprès du juge d'instruction de Tongres pour entrave à un médecin dans l'exercice de sa fonction. Il affirme avoir été victime d'un dommage moral car il a été empêché dans l'exercice de son devoir d'aide médicale alors qu'il aurait pu être responsable d'éventuelles complications. D'après lui l'homme de confession musulmane a en outre par son comportement mis en danger la vie de sa conjointe et celle de son enfant. L'association professionnelle des anesthésistes s'est rangée derrière cette plainte et s'est également portée partie civile. Le président de l'association, René Heylen, considère que cette affaire n'est pas d'ordre religieuse, mais relève d'une discrimination entre les sexes. L'association presse le futur gouvernement à adopter des règles claires pour que les médecins ne soient plus incommodés dans l'exercice de leur fonction.

mercredi 24 octobre 2007

Le complice de Thierry Paulin demande sa libération conditionnelle


L’amant du “Dandy de la mort” bientôt libéré ?



Condamné avec Thierry Paulin en décembre 1991 à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de sept vieilles dames, Jean-Thierry Mathurin a déposé la semaine dernière une demande de libération conditionnelle.


Sa peine de sûreté avait été fixée à dix-huit ans. Jean-Thierry Mathurin, le complice et amant de Thierry Paulin, vient d’en purger vingt. « Il est dorénavant en droit de déposer une demande de libération conditionnelle », soufflait il y a peu un magistrat. C’est ce qu’il a fait : la semaine dernière, Jean-Thierry Mathurin a été entendu par les juges du tribunal d’application des peines au sein de la prison centrale de Poissy, dans les Yvelines, où il est actuellement incarcéré. Les magistrats ont mis leur décision en délibéré.
Selon différentes sources pénitentiaires, Mathurin a ces derniers temps montré « une sérieuse envie de se réadapter ». « C’est un détenu sans histoires, précise un fin connaisseur du dossier. Maintenant, il faut qu’il puisse justifier d’un emploi et d’un logement avant de sortir. Et puis, avant de se décider, les juges devront vérifier s’il a ou non cherché à indemniser les familles des victimes… »


Il donne son complice
Rue Nicolet, rue des Trois-Frères… entre 1984 et 1987, le même constat : une sauvagerie inouïe, un appartement saccagé, la mort et le vol d’une somme d’argent dérisoire. Pendant trois ans, le XVIIIe arrondissement de Paris devient le périmètre de la peur. Les vieilles dames sont prises pour cibles.Après trois ans d’enquête, c’est presque par hasard que le suspect numéro un est arrêté grâce à un portrait-robot. Thierry Paulin a alors 24 ans. Lors de sa garde à vue, il reconnaît spontanément vingt et un assassinats. Sans trouble et dans un grand luxe de détails. Puis il donne son complice, Jean-Thierry Mathurin.


Seul dans le box
C’est seul que ce dernier sera jugé en 1991. Deux ans plus tôt, Paulin, atteint du sida, est mort en prison. Au cours du procès, l’avocate de Mathurin insistera sur le fait que son client était « tombé sous la coupe du pire monstre de notre époque ». « Sans Paulin, il n’aurait pas été dangereux », assurait-elle. Un avis loin d’être partagé par Philippe Bilger, aujourd’hui avocat général près la cour d’appel de Paris et qui, lors des débats de 1991, représentait le ministère public.
Sur son blog, le magistrat se souvient. « La solitude de Mathurin dans le box ne faisait pas disparaître une seconde celui qui aurait dû se trouver à côté de lui, son mauvais génie ravi à la justice par une mort anticipée. Entre faiblesse réelle et comédie habile, il jouait à la personne fragile et cherchait à faire croire que les crimes l’avaient surpris, caché dans l’ombre de Paulin, alors qu’il en avait pris sa part… et qu’elle était odieuse… »

Ze vais te manger tout crrrru !


Il fallait oser s'attaquer à Olivier, 1 m 90, 120 kilos et prof de boxe !


BRUXELLES À première vue, en croisant Olivier, ce n'est pas l'envie de l'arnaquer qui vous viendrait à l'esprit. Son mètre 90, ses 120 kilos de muscles et son métier, prof de boxe, vous donneraient de quoi réfléchir. Et pourtant, il y a quelques jours, deux malfrats téméraires ont décidé d'en faire leur pigeon.
"Si j'ai été escroqué oui, mais surtout humilié", nous avoue Olivier. "Et c'est bien pour cette raison, et surtout pour que d'autres ne se laissent pas avoir comme moi, que j'ai porté plainte à la police et que j'accepte de vous raconter mon histoire."
C'était début du mois. "Il pleuvait. Je me promenais rue Vanderkindere, à Uccle, lorsque j'ai été abordé par un homme d'origine africaine qui m'a demandé si je n'étais pas intéressé par l'achat d'un ordinateur portable."
Et ça tombait bien puisque Olivier en cherchait justement un. "Vous savez, souvent en rue, ça dépend des quartiers bien évidemment, on vous aborde pour vous proposer de bonnes affaires." Le vendeur lui a expliqué qu'il cherchait à le vendre pour s'en acheter un nouveau. "Il m'a assuré qu'il n'était pas volé."
Rapidement, un troisième homme est arrivé. "Il portait un long manteau noir. On a discuté de tout et de rien. On est bien restés un bon quart d'heure ensemble." Son agresseur lui a même demandé s'il faisait du sport. "J'ai répondu que j'étais prof de boxe." Ce qui en principe aurait dû provoquer leur fuite. Bien au contraire.
"Il m'a parlé de rugby, de foot. Il était très calme. Puis, il a parlé argent. Il m'a demandé combien je donnais pour le PC." Olivier a lancé 400 euros. Marché conclu. "J'ai dit que j'allais chercher l'argent à la banque et que je voulais que l'échange se fasse en rue et non pas un coin isolé." Le vendeur a pris soin de montrer encore l'ordinateur, de faire voir qu'il était en parfait état de marche. "C'était un HP, tout dernier modèle, 17 pouces."
Olivier a tendu les billets. "Il a donné le sac contenant le PC à son ami. Il a pris les billets et puis il m'a donné le sac." Olivier est parti vers sa voiture. "Il est resté calme. Il m'a salué. Je me suis dit : Ouf, il ne prend pas la fuite, c'est que tout est O.K ." Et puis, arrivé dans la voiture, Olivier a voulu vérifier. "J'ai ouvert le sac. Il y avait un carton, je l'ai soulevé. Il y avait trois bouteilles d'eau en dessous."
Olivier s'est senti honteux. "Humilié. Comment j'avais pu être aussi bête ? J'ai mis le sac du PC dans un coin. À chaque fois que je passe devant, je m'énerve."
Et les bouteilles ? "Je les ai encore. J'ai en quand même vidé une !"

Maddie était bien dans la villa de Murat, le premier suspect


Les enquêteurs chargés d'enquêter sur la disparition de la petite Maddie McCann ont dit pouvoir prouver que la fillette s'est trouvée dans l'habitation de Robert Murat au Portugal, le premier suspect dans cette affaire, a indiqué mercredi le tabloïd britannique Daily Star. Selon eux, des traces de cheveux et de fluides provenant de la fillette ont en effet été trouvées lors d'une perquisition menée dans la villa de Robert Murat. Deux semaines après la disparition de la petite Madeleine McCann de l'appartement où elle logeait avec sa famille, lors de vacances au Portugal, à Praia da Luz, Robert Murat était arrêté par la police.


Ce Britannique de 34 ans vit avec sa mère dans une villa située à proximité de l'appartement où la fillette a disparu. le 3 mai dernier.Jusqu'à lce que les parents de la fillette soient aussi formellement désignés comme suspects, il y a six semaines, Robert Murat était le seul suspect dans cette disparition. Il n'a cependant jamais été poursuivi. Selon le journal portugais 24 Horas, cité par le Daily Star, il ne serait jamais retourné dans sa villa après sa libération. Il semblerait aujourd'hui que des traces d'ADN aient été trouvées lors de perquisitions effectuées le 10 juin et 4 août à la villa de Robert Murat, traces qui correspondent au matériel génétique découvert dans le coffre de la Renault louée par les parents McCann au Portugal, 25 jours après la disparition de leur fille. Il correspondrait au matériel génétique de la fillette.Les tests effectués sur les traces ADN n'ont pas encore permis de déterminer si Maddie était vivante ou morte lorsqu'elle est arrivée dans la demeure de Robert Murat, selon le Daily Star.


Toujours selon le tabloïd britannique, ces traces ADN découvertes, et dévoilées mardi seulement, expliqueraient pourquoi la police portugaise refusait de laisser tomber la piste selon laquelle la fillette est morte dans l'appartement, son corps ayant dès lors été dissimulé dans un endroit proche avant de pouvoir être emmené ailleurs.

mardi 23 octobre 2007

Un Liégeois terrorise ses parents

La police a appréhendé lundi en fin de journée Michel D. âgé de 44 ans et domicilié à Crisnée. L'individu vit chez ses parents et les terrorisait littéralement, a révélé l'enquête. Michel D. ne travaille pas et dépend d'une allocation de chômage. Il est également connu pour son penchant pour l'alcool et demandait régulièrement de l'argent à ses parents.Lundi soir une dispute a éclaté entre Michel D. et son père qui est âgé de 68 ans. Le père a reçu des coups et a été blessé au thorax et au visage. Il a dû recevoir des soins. Quant à Michel D. il a été mis mardi à la disposition du parquet de Liège.

Pas de sexe pendant le service!


Un commissaire demande aux policiers de son commissariat de ne plus "aller au bordel"

BRUXELLES On croit rêver !


Le personnel policier d'un commissariat bruxellois, celui de Saint-Josse, a reçu une note lui demandant de ne plus aller au "bordel" pendant les heures de service, s'il vous plaît. Le mot "bordel" est bien le terme utilisé mais la note précise aussi que l'interdiction est également applicable aux salons de massage. On croit vraiment rêver. Et pourtant. Référencé sous le numéro de notice 26.60/RE/13I/07, le document est signé du commissaire directeur Erwin Renard. Celui-ci demande aussi aux policiers de s'abstenir à l'avenir "d'entretenir des relations intimes (sic) avec des habitants(e) s des deux sexes" dans les quartiers dont ils ont la surveillance.
Enfin, il menace son personnel d'un "encadrement plus proche", "visiblement nécessaire quand je lis certains rapports".
Et la liste des interdits continue. Il plairait au commissaire que ses policiers "ne consomment plus de l'alcool dans des débits de boisson et autre part" . Il apprécierait que ses agents en patrouille s'abstiennent de "manger à l'extérieur, à la vue de tout le monde, pendant les heures" .
En fait, cette note a été pondue alors que huit jours plus tôt, un de ses hommes lui avait dénoncé par courrier électronique - nous lisons - que "certains (policier) allaient manger à l'oeil (sans payer) au restaurant" , "fréquentaient des bordels" et "entretenaient des relations sexuelles avec des habitant(e) s des quartiers dont ils avaient la responsabilité" .
La semaine passée, un policier constatant que les choses n'avaient guère changé pendant l'été, a donc décidé de diffuser le document hors commissariat et de prévenir les syndicats (CSC et FGTB) ainsi que le service de contrôle interne de cette zone de police bruxelloise, la 5344.
Depuis jeudi, une enquête disciplinaire est donc ouverte, avec possibilité d'extension pénale dès lors que certains faits pourraient constituer de la corruption.
Quand il prend cette note de service, le commissaire rentre d'un long congé. Cocasse : en préambule, il tient d'abord à féliciter son personnel pour la façon dont il s'est tenu pendant son absence, "donnant une bonne image de la police et contribuant à redorer son blason" .
Les épines après les fleurs : il évoque alors les écarts et annonce qu'il ne "tolérera plus" . "La tâche principale de la police", croit-il bon de rappeler, est de "protéger et servir la population en donnant le bon exemple" , "seule façon en effet de se faire respecter" . Les filles, les bordels, les massages, l'alcool, les restos à l'oeil : certains ont visiblement "oublié la déontologie "et multiplieraient les manquements de façon si répétée que les dérapages "semblent devenus des droits acquis" . Et d'en ajouter : la façon de se parquer n'importe où et n'importe comment, le port de l'uniforme, les "tricheries sur les heures de service" , etc.
Eh bien non : "La hiérarchie ne tolérera plus ces [...] abus de droit". Cette note est sans précédent connu en Belgique.
139 policiers travaillent dans ce commissariat et le directeur vise aussi "ceux qui vont tirer leur coup (sic) pendant le service", ce qui, même à la police, ne signifie pas s'entraîner au tir.

jeudi 18 octobre 2007

“Vico” ( pas le roi de la pomme de terre) voulait devenir prêtre !


Christopher Paul Neil, un Canadien de 32 ans surnommé « Vico », est activement recherché en Thaïlande après avoir diffusé sur Internet des photos le mettant en scène avec des enfants.
Selon la chaîne de télévision canadienne CBS, sa mère et son frère son en « état de choc total ».


La traque continue.


Dix jours après l’appel à témoins mondial lancé par Interpol, Christopher Paul Neil est toujours activement recherché en Thaïlande où les caméras de sécurité de l’aéroport de Bangkok l’ont filmé à 15 h 26 heure locale devant les services d’immigration en provenance de Corée du Sud. « Tous nos services ont été placés en alerte – la police de l’immigration, la police du tourisme, la police métropolitaine – et les unités locales le recherchent car, à présent, il peut se trouver n’importe où dans le pays », a indiqué hier un colonel de police thaïlandais sur CBS. Et d’ajouter : « Il faut absolument éviter qu’il se rende dans un endroit où trouver de jeunes garçons… C’est notre priorité. »


Agressions sexuelles


« Vico » est soupçonné d’avoir fait circuler quelque 200 photos sur Internet le montrant en train d’agresser sexuellement 12 enfants différents. Selon l’organisation internationale de police criminelle, il semble que les clichés aient été pris au Cambodge et au Vietnam, deux destinations de prédilection pour les pédophiles.
Seule certitude : le pédophile présumé, un professeur d’anglais exerçant dans une école de Séoul, est originaire de Maple Ridge, dans la banlieue de Vancouver (Colombie-Britannique, dans l’ouest du Canada, où vivent encore sa mère et son frère. Selon ce dernier, sa famille et lui-même ont découvert les accusations qui pèsent sur son frère la semaine dernière, après que des agents de la gendarmerie royale du Canada les eurent contactés pour identifier les photos.
Matthew Neil a ajouté que la famille n’avait eu aucun contact avec son frère depuis son départ pour la Corée du Sud, en août dernier. Un porte-parole des forces armées canadiennes a, de son côté, assuré qu’avant de devenir enseignant en Asie « Vico » avait travaillé entre 1998 et 2000 comme aumônier et conseiller au centre d’entraînement estival des cadets de l’air de Greenwood, en Nouvelle-Ecosse…


Bénévolat


Ensuite, selon Anne Kully, la directrice d’une école de Maple Ridge, Christopher Paul Neil a effectué du bénévolat dans son établissement entre 2000 et 2001. Cette mission faisait partie intégrante de sa formation au séminaire Christ of the King, toujours en Colombie-Britannique, où il étudiait avec le but de devenir prêtre. « Il avait posé sa candidature pour enseigner dans cette école », confie la directrice. Avant de préciser : « Il s’était fait dire par ses enseignants qu’il n’en avait pas les aptitudes nécessaires sur le plan humain… »


« Nous le trouverons »


Depuis son identification, le pédophile présumé se terre. « Son visage est maintenant connu dans le monde entier et, franchement, il n’y a aucun endroit où il puisse se cacher », rappelait hier Mick Moran, l’un des responsables d’Interpol. La veille, il avait par ailleurs expressément appelé le suspect à se rendre immédiatement.
« Quoi qu’il arrive, nous le trouverons. » Sauf si ce dernier décidait de mettre fin à ses jours afin de ne pas être jugé. Une hypothèse que beaucoup à Lyon, ville où siège Interpol, commencent à redouter.

Nicolas et Cécilia : un communiqué annonçant leur séparation aujourd'hui


Elle court la rumeur. Et elle enfle Dernière en date : l'Elysée devrait publier un communiqué officiel dans la journée sur la séparation du couple présidentiel. Une information reprise par France Inter et Le Nouvel Observateur.Le site du Nouvel Obs annonçait lundi que Nicolas et Cécilia Sarkozy s'étaient rendus le jour même devant un juge, pour entamer la procédure de séparation.Selon des informations plus récentes, relayées par LCI, Cécilia Sarkozy "s'est rendue, sans son époux, lundi matin au tribunal de Nanterre" pour y déposer "une requête en divorce auprès du juge aux affaires familiales". quant au chef de l'Etat, il "ne se serait pas déplacé au tribunal mais aurait reçu la visite du juge le lendemain (mardi 16 octobre, NDLR.)".Des informations qui restent à confirmer. En effet, LCI ajoutait avec assurance que Mme Sarkozy était représentée par une avocate du cabinet de Me Georges Kiejman. Une information que le cabinet Kiejman s'est empressé de démentir : Cécilia Sarkozy ne figure pas parmi leurs clients.David Martinon, le porte-parole de l'Elysée, se refuse pour l'instant à tout commentaire, mais sans couper court à la rumeur pour autant. Même son de cloche au tribunal de Nanterre. "C'est une affaire privée, on en peut rien dire", reprennent en coeur les magistrats.Quelques éléments pourtant se dégagent qui ne laissent plus de place au doute. Les Sarkozy divorcent, c'est un fait. Une source judiciaire bien informée assure qu'il s'agit d'un divorce par consentement mutuel "Je trouve toujours douloureux de voir que l'amour peut se défaire", confiait laconique, le ministre de l'Education, Xavier Darcos, hier.Quant à la rumeur, elle s'emballe et divague. Le tout Paris murmure que Cécilia est à New-York, en Suisse, avec son ex amant, le publicitaire Robert Attias. Des informations aisément démontables. Cécilia est à Paris; Elle prépare les fiançailles de son aînée Marie-Jeanne, qui auront lieu samedi. Quant à robert Attias, qui à présent partage sa vie avec l'actrice Mathilda May, il est furieux. "C'est faux et archifaux", dit-il. "A la moindre nouvelle allusion, j'attaque", prévient-il.Quoi qu'il en soit, le divorce d'un président en fonction serait une grande première... Qui va faire couler beaucoup d'encre !

Un an de prison requis contre la maman de Stacy




L'avocat général a requis jeudi des peines de 12 mois et 2 ans de prison contre Christiane Granziero, la mère biologique de Stacy Lemmens, enlevée et assassinée en juin 2006, et son ex-concubin, qui doivent répondre devant la cour d'appel de Liège de maltraitances graves, séquestration, coups et blessures et privation de nourriture à l'égard des cinq enfants de Christiane Granziero.




Ecchymoses


C'est entre janvier et mars 2001 que se sont déroulés les faits reprochés à Christiane Granziero, mère de six enfants issus de trois liaisons différentes, et à son concubin de l'époque. Le rapport dressé à l'audience par l'avocat général, Laurence Maudoux, fait état de violences graves, de maltraitances et de privations de nourriture à l'égard des enfants de la prévenue. Insuffisamment nourris, les enfants qui vivaient à cette période avec le couple subissaient des faits de violences et des punitions graves qui ont été dénoncés en mars 2001 au parquet de Liège. De multiples ecchymoses ont été retrouvées sur cinq enfants. Ceux-ci ont révélé qu'ils ne mangeaient jamais à leur faim, qu'ils subissaient régulièrement des scènes de violences proches de la torture et qu'ils étaient séquestrés par leur mère et son concubin.




Bottin, cintre


Le dossier évoque ainsi des coups portés à l'aide d'une ceinture, des enfermements dans des caves, des privations de nourriture et des punitions, comme celle de se tenir à genoux sur un cintre en métal avec l'obligation de tenir un bottin de téléphone en haut des bras. Christiane Granziero avait été condamnée à 12 mois de prison avec sursis par le premier juge, et son compagnon avait écopé d'une peine de 150 heures de travail. Le tribunal n'avait retenu que les faits de maltraitance. En appel, le parquet général a réclamé une peine qui ne soit pas inférieure à 12 mois de prison contre Christiane Granziero et une peine de 2 ans contre son concubin.Christiane Granziero faisait défaut jeudi. Son avocat a présenté un certificat médical délivré par un psychiatre expliquant qu'elle n'était pas en état de se présenter devant la cour, mais le président Van Brussel a insisté pour tout de même examiner le dossier. L'arrêt sera prononcé le 15 novembre.

Dutroux compare sa prison à Buchenwald


Dans une lettre de juillet 2007 envoyée de sa prison à un Hollandais qui correspond avec les grands criminels de notre temps et qui est parvenue à l'hebdomadaire Dag Allemaal, Marc Dutroux se plaint de ses conditions de détention et compare sa prison au camp de concentration de Buchenwald, d'après les journaux du groupe Sud Presse jeudi. "Rien ne va bien pour moi ici à Ittre. Rien. C'est pourquoi j'écris "New Buchenwald", écrit le pédophile dans sa lettre. Marc Dutroux se plaint également de sa santé et crie à nouveau au complot. "Tous ceux qui ont servi la mafia belge sont blanchis ou condamnés à des peines très légères. Les assassins et les commanditaires courent toujours librement dans la nature". A propos de la presse, il écrit: "après 10 ans de réclusion, on peut vraiment écrire n'importe quoi de moi. Crois tu réellement que je suis bien connu grâce aux médias? Tu as bien compris que beaucoup de gens avaient intérêt à un faux procès après une enquête détournée de la vérité". Pour Paul Marchal, le papa d'An, "ce type de lettre démontre bien que Dutroux est un vrai psychopathe. Trois ans après son procès, il essaie encore de jouer avec ses victimes.(...) Il faut donc le maintenir en prison jusqu'à fond de peine". Par ailleurs, Marc Dutroux se serait procuré le livre de Sabine Dardenne, qu'il aurait annoté.

mercredi 10 octobre 2007

Faut-il se faire refaire le vagin pour la rentrée?


On peut tout se faire refaire grâce aux pubs des dernières pages du New York Magazine. Il y a des dessins de bustes qui invitent à se faire resculpter les seins, des photos de grands sourires pour de nouvelles dents, des grandes jambes… Les pubs sans illustration sont celles de vaginoplastie et labiaplastie.
"Soyez la femme que vous voulez être", dit une publicité décorée d’un petit papillon. "La chirurgie peut améliorer votre satisfaction sexuelle, votre apparence et votre confiance en vous", assure une autre, avec, dans un petit coin, une astérisque qui signale que le cabinet propose des plans de financement. Une autre promet de "retrouver la forme de l’intérieur".
Le mois dernier, l’association des gynécologues américains (
American College of Obstetricians and Gynecologists) a mis en garde contre la banalisation des opérations de resserrement du vagin et de réduction des petites lèvres. "Leur sécurité et leur efficacité n’ont pas été démontrées" dit le communiqué et très peu d’entre elles répondent à des justifications médicales. Il est trompeur, toujours selon l’association, de faire croire qu’il s’agit de procédures de routine. Le communiqué évoque les risques de complications: infections, sensations altérées, difficultés de cicatrisation. Il invite celles qui cherchent à améliorer leur vie sexuelle à d'abord envisager des options "non chirurgicales".


Demande croissante
Ironiquement, fait remarquer Jacques Moritz, directeur du service gynécologie du St Luke’s-Roosevelt Hospital de New York, dans l'avant-dernier numéro de
Obstetrics and Gynecology , la revue professionnelle publiée par l’association, une publicité proposait aux médecins des formations aux opérations de rajeunissement du vagin et de "design" des lèvres pour répondre aux "demandes croissantes" de leur clientèle.
"Ça n’a pas encore balayé toute l’Amérique", relativise le docteur Moritz. Selon les
statistiques de la American Society of Plastic Surgeons, 1030 opérations de ce type ont été effectuées l’an dernier. C'est 300 fois moins que de nez refaits, mais c’est 30 % de plus que l’année précédente. Karen Boyle, médecin au Johns Hopkins Hospital, estime que le véritable nombre est probablement plus élevé si l’on tient compte du fait que ces opérations peuvent être réalisées aussi bien par des chirurgiens esthétiques, des gynécologues que des urologues.
Jacques Moritz distingue les patientes "qui ont une vraie raison" de subir ces procédures (vagin excessivement détendu après un accouchement, hypertrophies des lèvres qui peuvent poser des problèmes pour uriner…) des femmes inquiètes de leur anatomie à qui des publicités "de chirurgiens esthétiques de Beverly Hills" ont fait croire qu’elles feraient mieux de se faire opérer. "Comme dans n’importe quelle demande de chirurgie esthétique, cela peut cacher des problèmes psychologiques."


Rien qui dépasse
En mai, le
British Medical Journal, avait déjà publié un article se penchant sur le développement de la chirurgie cosmétique du sexe féminin. Ses auteurs, la gynécologue Sarah Creighton et la psychologue Lih Mei Liao, s'étaient rendues compte que les patientes concernées se justifiaient par des raisons pratiques (pouvoir porter des vêtements serrés, prendre une douche dans des lieux publics, faire du vélo…) et notaient que les hommes qui souffraient des mêmes inconforts n’envisageaient pas pour autant de passer sur le billard.
Autre observation, les patientes cherchaient toutes le même résultat: des vulves à l’allure prépubère, plates sans rien qui dépasse. "Beaucoup de femmes ne réalisent pas que l’apparence de l’appareil génital externe varie significativement d’une femme à l’autre", note la docteur Abbey Berenson dans le communiqué de l’association des gynécologues américains, "en tant que gynécologue c’est quelque chose que des années d’expérience nous ont appris". Ce sont, selon le communiqué, des insécurités de femmes qu’"une discussion honnête" suffirait à apaiser.


Comme chez le coiffeur
Les femmes interrogées par les auteurs de l’article publié par le British Medical Journal avaient souvent, "comme chez le coiffeur", apporté des photos du résultat souhaité, souvent tirées de
revues porno.
Les films et magazines pornographiques créent-ils un canon uniforme du sexe féminin incitant les femmes à se faire opérer? "C’est probablement vrai", concède Karen Boyle, médecin au Johns Hopkins Hospital. Mais, note-t-elle, "ce n’est pas différent de la tendance qui a fait que des femmes ont cherché à avoir des plus gros seins".
A l’écouter, il n’y a pas de raison de refuser de répondre aux soucis esthétiques. "De même que je ne vois pas le mal qu’il y a à avoir envie de passer du 85 au 95 de tour de poitrine. La popularité de ces opérations s’explique par le fait que les femmes sont aujourd’hui plus sensibles à cette partie de leur corps. Elles doivent pouvoir en faire ce qu’elles veulent".

"This is England": la dérive d'un môme devenu skin


Le jeune réalisateur anglais Shane Meadows est encore trop peu connu en France, malgré une filmographie déjà remarquée dans son pays et un passage à la Quinzaine des réalisateurs en 2002. Son cinéma social, engagé, ressemble beaucoup au films de Mike Leigh ou de Ken Loach. Tous trois "travaillent" tout ensemble l'homme, dans ses failles, dans sa beauté, et le contexte politique qui les influence. Dans son neuvième film, This is England, Meadows brosse un portrait de l'Angleterre des années 80.


C'est l'époque de la lutte des classes et de la violence économique. Celle de la peur des immigrés, du chômage, de la crise du logement, du nationalisme féroce sur fond de guerre des Malouines. Celle enfin, engendrée entre 1979 et 1990, par la politique de Margaret Thatcher.
Un garçon de 12 ans, Shaun (prénom bien proche de celui de son inventeur, soit dit en passant) vit seul avec sa mère dans une banlieue sordide. Son père vient de mourir au combat. Un tableau malheureux, donc, au moins autant que ce petit garçon. Jusqu'à ce qu'un jour, rentrant d'une école où ses camarades le martyrisent, il fasse la connaissance d'un groupe de skinheads plus âgés, désoeuvrés mais prêts, eux, à l'écouter. Alors il intègre leur bande, adopte leurs pratiques; il boit, fume, expérimente tant qu'il peut. Bien intentionnée, une skin de dix ans son aînée, l'initie au patin. Avec la langue: "T'embrasses comme un homme de 40 ans, toi! Ca te plaît, quand même?"
La situation en elle-même est d'abord angoissante. On voudrait le trouver à sa place, ce bambin, et pas parmi ces dégénérés fêtards, même "peu" dangereux. Elle devient carrément menaçante lorsque Shaun décide de suivre un dénommé Combo, fanatique, raciste et dangereux. Parce qu'il y a skins et skins. Et parce qu'il y a ces enfants, ces jeunes paumés, qui ne savent pas, plus, qui se raccrochent à des valeurs qu'eux-même ne s'expliquent pas.
La charge est lourde contre la Dame de fer, dont le fantôme hante encore les mémoires. Elle porte, grâce à tous ces éléments qui font qu'un film est réussi: des personnages et des situations loin des stéréotypes, portés par le ton juste des acteurs; un rythme de montage original et percutant: un grain et une photo made in England; et, last but not least, cette volonté féroce d'ouvrir les yeux des spectateurs. L'espoir est là, pas loin.

mardi 9 octobre 2007

BHL : "raciste !" - Guaino : "petit con prétentieux !"


Bernard-Henri Lévy n’a pas apprécié le discours prononcé par Nicolas Sarkozy à Dakar en juillet, et il le fait savoir. Si le président n’est pas raciste selon lui, il n’en est pas de même du « mec qui fait ses discours », à savoir Henri Guaino, son conseiller spécial.
« Guaino est raciste (…), c’est lui qui a fait ce discours ignoble où on disait que si l’Afrique n’était pas développée, c’est parce que (les Africains) n’étaient pas inscrits dans l’Histoire », a lancé ce matin le philosophe sur France Inter. Accusant Henri Guaino d’être « d’inspiration maurrassienne », il a ajouté que « dire cela en effaçant complètement la colonisation, la destruction du pays par cette époque honteuse du colonialisme, c'est du Guaino et c'est du racisme ».
Guaino ne s’est pas laissé faire et a rapidement fait connaître sa réponse : « Ce petit con prétentieux ne m'intéresse pas. Qui est-il donc? Qu'a-t-il fait dans sa vie de si extraordinaire pour se permettre de juger comme ça? Je n'ai jamais rencontré BHL. Il ne m'aime pas, moi non plus. Il n'aime pas la France, moi si. Il a la bave aux lèvres, avec la haine qui suinte de partout. »
Attendu à Moscou mardi et mercredi, le chef de l’Etat s’est également vu émettre une recommandation par BHL : retirer à Vladimir Poutine sa «Grand Croix de la Légion d'honneur», la plus haute distinction française remise par Jacques Chirac en septembre 2006, tant que l'enquête sur l'assassinat de la journaliste Anna Politkovskaïa n'aboutira pas.

Le prince harry s'amuse




Le prince Harry est un gros fêtard. On le savait déjà. Mais des photos extraites d'une vidéo que s'est procurée le quotidien britannique News Of The World, révèlent un Harry incontrôlable.




En alcoolique invétéré, on le voit s'adonner avec plaisir à des jeux ridicules dans lesquels il risque sa vie.En effet, une photo montre le prince en train d'inhaler de la vodka pure par le nez. Il s'agit d'une pratique très dangereuse.Sur le cliché suivant, Harry ferme les yeux et secoue la tête avec satisfaction, complètement "dopé" par ce "fixe" à l'alcool, envoyé directement dans le sang."L'alcool contient des additifs qui pourraient entraîner une réaction allergique et endommager les poumons, le nez ou la trachée", commente le professeur Ian Gilmore, président du Royal College of Physicians."Cette conduite si elle est répétitive, peut entraîner des dommages physiques irréversibles ou la mort", ajoute le responsable d'un centre de désintoxication."En négligeant le filtre du foie, vous prenez le risque d'une inflammation cérébrale et de dommages très graves et irréversibles. C'est une pratique à éviter à tout prix, preuve d'une grande irresponsabilité", explique un responsable d'une association de lutte contre l'alcoolisme.La vidéo a été tournée en Namibie, au cours d'une expédition de quatre jours en Canoë, avec sa petite amie Chelsy Davy et une vingtaine d'amis, en novembre dernier.Elle suscite une grande inquiétude et révèle l'étendue du problème qu'a le prince avec la boisson."Harry est un jeune homme qui aime s'amuser mais ces jeux alcooliques donnent un très mauvais exemple. Il a des responsabilités, il doit assumer le fait qu'il est le troisième dans l'ordre de succession au trône", estime une source proche de la couronne.Dirty Harry aurait-il basculé pour de bon dans un grave alcoolisme ? C'est ce que porte à croire ce dernier scandale...

Affaire Maddie: les parents ont menti

Un nouvel enquêteur est nommé au Portugal pour retrouver la petite anglaise disparue en mai dernier

PRAIA DA LUZ Les enquêteurs savent désormais que Kate et Gerry McCann ont menti sur un point (au moins) : ils ne pouvaient pas observer l'appartement - où dormait Maddie - depuis le restaurant où ils étaient attablés le soir du drame.
Nous avions déjà révélé cette information début septembre lorsque notre équipe était sur place, en Algarve. La localisation des lieux ne peut donner du crédit aux affirmations du couple anglais : "Nous avions vue sur l'appartement" . Faux, considère la police.
Plus de 150 mètres séparent l'appartement occupé par le couple du Tapas Bar. Outre les plantations et la piscine qui gênent la vue, le chemin à emprunter pour relier les deux points n'est pas rectiligne mais pas composé d'un angle droit. Un bloc à appartements gêne lui aussi la vue.
Kate et Gerry ne pouvaient pas contrôler les allées et venues depuis le Tapas Bar. C'est impossible. Sur ce point, c'est certain, ils ne disent pas la vérité.
L'enquête raconte aussi que la chronologie de la soirée a été entièrement reconstituée. Et celle-ci révèle que, si enlèvement il y a eu, les ravisseurs ont alors dû s'exécuter vers 21 h 15. Selon les enquêteurs, compte tenu des témoignages, des passages devant l'appartement, des promeneurs... l'enlèvement n'a pu se produire qu'à ce moment-là. Mais là aussi, il y a un hic.
Kate et Gerry affirment être revenus plusieurs fois à l'appartement pour s'assurer que tout se passait bien. Leurs déclarations varient : tantôt, ils sont notamment revenus vers 21 h 15; tantôt ils ne sont pas revenus à ce moment-là de la soirée.
De deux choses l'une : soit le couple n'est pas revenu à l'appartement vers 21 h 15 et Maddie aurait pu être enlevée à ce moment-là; soit l'un d'eux est revenu dans cette tranche horaire et Maddie n'a donc jamais été enlevée. Et si Maddie était déjà morte avant que le couple aille au restaurant... Mystère.
Hier, un nouveau chef de la police portugaise a été nommé pour élucider cette affaire...

Le cirque plume à Lille



CULTURE Tout commence en juillet 2001 à New York : le Cirque Plume joue "Mélanges (opéra plume)", son chapiteau planté au milieu des gratte-ciels. Un immense dispositif de tuyaux extérieurs climatise à 23° C sous la toile, température acceptable pour le public de la "Grosse Pomme". Pendant ce temps, le Président des Etats Unis refuse de signer le protocole de Kyoto, qui lutte contre le dérèglement climatique…Bernard Kudlak, le directeur artistique de la compagnie, imagine alors que le climatiseur américain se dérègle à son tour, faisant naître des fuites, des gouttes, des cataractes, des catastrophes sur la scène. Un dérèglement climatique intérieur, en quelque sorte. Le cirque contemporain commencerait-il à prendre l'eau ?Non ! Mais quand une goutte d'eau tombe, on met une gamelle dessous pour ne pas tout mouiller… Et une goutte qui tombe dans une gamelle, ça fait une note de musique. Plic !Et plein de gouttes… plein de notes. Plic Ploc !Plus, c'est une fuite…Alors le spectacle fuit et les artistes improvisent, dans les gouttes, les cataractes, les jets, les jeux, les bleus… à l'âme et aux genoux. Et en couleurs, en musiques, en équilibres, en parapluie, en amour à la plage, en champs de métronomes, en chants de femmes, en joies d'hommes…En acrobaties, en contorsion d'eaux dormantes, en bâche immobile, en planche à bascule, en saut d'échelle, en saut périlleux, en tuyau et en serpillière, éléments récurant et récurrents de ce spectacle immergé.En cirque plume. En temps réel. Temps qui passe et temps qu'il fait."Plic Ploc" !

www.cirqueplume.fr
RDV le 25 Octobre à 20h30 au colisée à Roubaix

lundi 8 octobre 2007

Tom Cruise se fait construire un bunker cinq étoiles




10 millions de dollars. C'est la somme investie par Tom Crusie pour la construction d'un bunker grand luxe, à deux pas de sa maison du Colorado. L'acteur-scientologue croit en effet à une invasion imminente de la planète par des extra-terrestres vengeurs. Et il attend bien en réchapper, avec sa petite famille.Pendant que le reste de la planète se fera zigouiller, TomKat et leur petite Suri pourront se prélasser dans leur piscine géante... Pratique !C'est l'entreprise britannique Powerhouse qui prend en charge les travaux...



Un malade mental découpe sa mère puis s'en prend aux forces de l'ordre venues l'arrêter


Un homme de 30 ans qui bénéficiait d'une permission de sortie de l'hôpital psychiatrique de Cadillac (Gironde) est soupçonné d'avoir tué sa mère dimanche matin avant d'être maîtrisé par le GIPN au terme de plusieurs échanges de coups de feu.C'est une voisine qui, sortant de son domicile à Lormont, dans la banlieue de Bordeaux, a découvert un morceau de jambe sectionné sur le trottoir près d'un immeuble et prévenu les forces de l'ordre peu après 5h.


"Cinq fonctionnaires, deux de Police Secours et trois de la BAC, sont immédiatement arrivés sur les lieux et se sont rapidement fait tirer dessus par l'individu qui disposait d'une arme de poing", a-t-on précisé de sources proches de l'enquête.


"Les policiers se sont alors repliés et ont fait appel au GIPN (Groupe d'intervention de la police nationale) de Bordeaux. Une équipe de dix hommes est arrivée sur place pour sécuriser les lieux. Pénétrant dans l'immeuble et progressant dans les escaliers, ils ont à leur tour essuyé des coups de feu", a-t-on expliqué de mêmes sources. "


Se trouvant face à face sur le palier de l'appartement avec le forcené tenant d'une main une arme de poing et de l'autre un sabre, ils n'ont eu d'autre solution que de faire feu avec leur flash-ball, blessant le forcené à l'abdomen".En fin d'après-midi, l'homme hospitalisé à Bordeaux était hors de danger.La police devait découvrir dans l'appartement de la mère de l'individu le corps de celle-ci âgée de 56 ans. La femme, amputée d'une partie de jambe, a été tuée à l'arme blanche.Le parcours judiciaire de l'individu, Gislain Y., a commencé le 16 octobre 2000 à Bordeaux. Il avait alors agressé son ex-petite amie et été placé en hôpital psychiatrique avant de rejoindre la prison de Gradignan quelques mois plus tard. Dans la nuit du 15 au 16 mars 2001, il avait égorgé son codétenu, un homme de 52 ans, qui devait sortir de prison le lendemain. Lors de ces deux épisodes, le GIPN était déjà intervenu pour maitriser le détenu.Placé dans un premier temps dans l'unité pour malades dangereux de l'hôpital de Cadillac, les medecins avaient estimé que son état de santé autorisait des permissions de sortie "depuis deux ans le week-end", a-t-on appris auprès de la préfecture de Gironde.

Interpol cherche à identifier un pédophile au visage flouté


Interpol, l’International Criminal Police Organization, a lancé ce lundi un avis de recherche international sans précédent dans l’espoir d’identifier un pédophile qui postait des photos floutées de ses exploits pervers sur internet.Le prédateur sexuel apparaît dans quelque 200 photos trouvées par les enquêteurs, abusant d’une douzaine de garçons différents. La première a été trouvée il y a trois ans, en Allemagne.


Les images auraient été prises au Vietnam et au Cambodge et remontent peut-être à 2002 et 2003. Elles montrent des abus sur de jeunes enfants et adolescents. Les photos, manipulées à l’aide d’un logiciel pour flouter le visage du pervers selon un motif de tourbillon, ont pu être retravaillées par des spécialistes de la Police Fédérale allemande et fournir des portraits utilisables du pédophile.


L’homme âgé de 35 à 40 ans qui apparait sur les images, toujours dans la nature, reste un danger potentiel pour les enfants, indique Interpol. "Nous avons essayé de l’identifier et l’inculper par tous les moyens", a déclaré Ronald K. Noble, le secrétaire général de l’organisation cité dans le communiqué. "Mais nous sommes maintenant convaincus que sans l’aide des citoyens, ce prédateur sexuel peut continuer à violer et abuser de jeunes enfants", a-t-il expliqué. "Nous avons de bonnes raisons de penser qu'il parcourt le monde dans le but d'abuser et d'exploiter des enfants vulnérables", précise M. Noble.La collaboration du réseau de 186 Etats membres d’Interpol n’a donné aucun résultat pour l’instant et l’identité du pédophile reste inconnue.

1 étudiant sur 10 boit jusqu'à l'ivresse

Le "binge drinking" est surtout un phénomène masculin

BELGIQUE Un étudiant masculin sur 10 est un consommateur d'alcool à risques, selon une vaste étude conduite auprès de 1.500 étudiants anversois. L'étude pointe du doigt le phénomène de "binge drinking" ou le fait de boire jusqu'à l'ivresse.

En 2005, les enquêteurs ont sélectionné un groupe de 27.210 étudiants qui étaient inscrits dans les institutions de l'Associate Universiteit et les Hautes écoles d'Anvers.Selon les chercheurs, un étudiant sur six boit au moins une fois par semaine jusqu'à l'ivresse. Une petite minorité, à peine 300, s'enivre chaque jour.Le "binge drinking" est surtout un phénomène masculin.

Trois jeunes étudiants sur 10 s'adonnent au moins une fois par semaine au "binge drinking". Chez les femmes, une seule de ces demoiselles sur dix boit jusqu'à l'ivresse totale.Toujours selon l'enquête, 350 étudiants sur 27.210 (1,2 pc) fument du cannabis chaque jour et 2,3 à 3,3 pc des étudiant prennent occasionnellement des amphétamines, de l'xtc ou de la cocaïne.

samedi 6 octobre 2007

MADDIE : Et maintenant le corbeau


Un e-mail anonyme récemment envoyé sur le site du prince Charles porte les soupçons sur un nouveau suspect dans l’affaire Maddie : une employée du centre de vacances où résidait la famille McCann, au Portugal.


Pas un jour ne passe sans que les rumeurs sur la disparition de Maddie ne changent de direction. Hier, c’est le quotidien britannique News of the World qui a échafaudé une nouvelle théorie fondée sur les informations récemment glanées par ses journalistes.
A savoir l’envoi d’un mail non signé sur le site du prince Charles qui, de manière très détaillé, dénoncerait une employée mécontente du Mark Warner Ocean Club, le centre de vacances de Praia da Luz où les McCann étaient en villégiature en mai dernier.
Toujours selon le tabloïd, l’internaute désignerait une femme de chambre qui, après s’être fait renvoyer du club de vacances… aurait drogué puis enlevé la petite Maddie, le 3 mai. Pour se venger de ses anciens patrons.
Seule certitude : à la suite de cette « nouvelle piste », les policiers britanniques sont entrés en contact avec leurs homologues portugais. Ce qui leur a par ailleurs fait découvrir une bizarrerie : les enquêteurs lusitaniens chargés de s’occuper de l’affaire Maddie ne seraient plus que vingt. Ils étaient près de mille au début.


Pluie de révélations
Clarence Mitchell, le porte-parole de la famille McCann, rappelait hier soir que « toute piste qui aurait un minimum de crédibilité doit être très rapidement examinée par la police. Toutefois, ne nous emballons pas »…Il faut dire que, depuis quelques jours, ce n’est pas le premier rebondissement de l’affaire, aujourd’hui devenue tentaculaire.
En effet, dimanche, le journal portugais 24 Horas avançait l’hypothèse d’une « chute accidentelle dans les escaliers ». Un « accident » que Gerry et Kate McCann auraient maquillé en enlèvement.
« La fillette de 4 ans aurait cogné l’arrière de sa tête sur une dalle de céramique dans l’appartement de vacances de ses parents à Praia da Luz, au Portugal, détaille le site Internet du journal.
Craignant d’être accusés de meurtre, Kate et Gerry se seraient alors débarrassés du corps de leur fille, peut-être avec l’aide de leurs amis. »
Une thèse bien évidemment rejetée en bloc par les proches du couple. « Où sont les preuves ? Madeleine a été mise au lit à 7 heures du soir et il y avait un témoin. A quel moment Madeleine est supposée être tombée ? » s’interroge ainsi un témoin cité par le Telegraph.


Des policiers silencieux
Le lendemain, c’est le Daily Mail qui s’est démarqué en assurant que Gerry McCann aurait surpris quelqu’un dans la chambre de ses enfants, le soir de la disparition, et qu’il n’aurait averti personne… Nouveau tollé chez les proches de la famille de Maddie.
Finalement, seuls la police et le parquet portugais restent silencieux. Sans doute parce qu’ils attendent beaucoup des résultats des analyses de cheveux et de sang prélevés sur les lieux de la disparition. Des résultats qui devraient être connus dans les tout prochains jours.

"Vivement dimanche" sur Rachida Dati : Cécilia n'en sera pas


Cécilia Sarkozy ne témoignera pas dimanche dans l'émission Vivement dimanche sur France 2 consacrée à son amie Rachida Dati, a fait savoir vendredi le porte-parole de l'Elysée David Martinon.


Nicolas Sarkozy apportera, lui, son témoignage sur la garde des Sceaux dans l'émission de Michel Drucker, a précisé M. Martinon. L'interview, enregistrée, a été réalisée il y a quelques jours.La décision a été prise par le couple Sarkozy. "Ils ont estimé que, dès lors qu'il y avait déjà le témoignage long du chef de l'Etat, c'était superflu d'ajouter le témoignage de Mme Sarkozy", a expliqué le porte-parole de l'Elysée.France 2 a donné la même explication. "Michel Drucker a interviewé Nicolas Sarkozy. Cette interview dure une dizaine de minutes. Cela aurait fait doublon si on avait eu les deux", a expliqué une porte-parole de la chaîne.Cécilia Sarkozy devait initialement s'exprimer pendant quelques minutes sur son amie Rachida Dati. Les deux femmes sont très proches depuis que Mme Dati est entrée dans le cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur en 2002. Mme Sarkozy a même présenté la garde des Sceaux comme sa "soeur" dans une confidence au Nouvel Observateur du 12 juillet.Interrogé sur les rumeurs de séparation du couple Sarkozy, David Martinon s'est refusé à tout commentaire. "Vous n'attendez quand même pas de moi que je commente ce genre de rumeur ? Je ne commente pas tout ce qui se passe dans les rédactions, heureusement, et certainement pas ça", a dit le porte-parole de l'Elysée.Les rumeurs récurrentes sur les relations entre Nicolas et Cécilia Sarkozy sont reparties de plus belle suite à l'absence de l'épouse du chef de l'Etat jeudi à Sofia, où elle avait été invitée à recevoir la plus haute décoration du pays pour son rôle dans la libération en juillet des infirmières bulgares détenues en Libye.


Nicolas Sarkozy a reçu seul la "Stara Planina".L'Elysée a justifié cette absence par le souhait de Mme Sarkozy de ne pas "raviver de nouvelles polémiques" en France sur son rôle dans les négociations avec Tripoli et sur les éventuelles contreparties données au colonel Moammar Kadhafi pour cette libération.

Scandale au Chili : un couple vend son bébé sur Internet pour s'offrir une voiture de sport

Aux enchères. Un jeune couple de Chilien dont l'enfant -une fille- est attendu pour le mois de décembre, avait mis leur progéniture en vente sur internet.

Prix d'appel : 100.000 dollars.
Avec cette somme, Carolina (16 ans) et Juan (20 ans) comptaient s'offrir une voiture de sport et un terrain pour faire construire leur maison... Rien que ça."Vendons bébé à naître, contacter Carolina ou Juan", stipulait la petite annonce insolite sur le site de vente locale : Quebarato.cl. dans la rubrique "autres services" (Otros servicios).Cette mise en vente d’un bébé sur internet a fait scandale au Chili, pays catholique, et occupait jeudi la première pages des journaux. Le Service National pour les mineurs (Sename) a pris l’affaire en main et placé la future maman dans un centre spécialisé jusqu’à l’accouchement. Pour Carolina Segura, l’une des journalistes qui a déniché sur Internet l’offre de vente du bébé, "le plus choquant a été de découvrir que ce n’était pas un canular, mais qu’il s’agissait bien de gens disposés" à vendre leur bébé, confiait-elle jeudi dans le quotidien Ultimas Noticias.

Un premier pas vers... l'homme de synthèse



Le biologiste Craig Venter a créé en laboratoire un chromosome de synthèse. La porte est ouverte à d'immenses défis... et de terribles dangers


LONDRES
Le biologiste américain Craig Venter est parvenu à réaliser en laboratoire un chromosome de synthèse, premier pas vers la création d'une forme de vie artificielle, affirme samedi le quotidien le Guardian.Craig Venter s'apprête à en faire l'annonce officielle prochainement, peut-être dès lundi lors de l'assemblée générale de son institut à San Diego (Californie), précise le journal."Il s'agit d'un pas philosophique important dans l'histoire de nos espèces", a déclaré le biologiste, un des pionniers du séquençage du génome humain, cité par le Guardian."Nous sommes en train de passer de la lecture du code génétique à la capacité de l'écrire. Cela nous donne la possibilité hypothétique de faire des choses que nous n'avions jamais envisagées avant", a ajouté Craig Venter, selon le Guardian.

Le chromosome, que lui et son équipe d'une vingtaine de scientifiques sont parvenus à créer en laboratoire, copie les parties essentielles de l'ADN de la bactérie Mycoplasma genitalium et a été baptisé par ses créateurs Mycoplasma laboratorium. Dans l'étape finale du processus, il sera transplanté dans une cellule vivante dont il devrait "prendre le contrôle" devenant ainsi en réalité une nouvelle forme de vie, précise le journal.Le Guardian cite encore Pat Mooney, directeur d'ETC Group, une organisation canadienne de bioéthique, selon qui Craig Venter est en train de créer "le châssis sur lequel il sera possible de construire pratiquement n'importe quoi"."Cela peut apporter sa contribution à l'humanité avec par exemple de nouveaux médicaments ou (constituer) une menace énorme avec (la création) d'armes biologiques", a ajouté Pat Mooney, qui estime que cette nouvelle avancée scientifique représente un "défi énorme", plein de risques, pour la société humaine et ses gouvernements.

Van Themsche a voulu "abattre 20 macaques"


Des condisciples de Hans Van Themsche ont expliqué vendredi, devant la cour d'assises d'Anvers, que l'accusé trouvait très grave d'être exclu de l'internat à Roulers. "Le soir précédant les faits, il pleurait dans sa chambre, parce qu'il savait qu'il allait tout perdre", a déclaré Xavier Engels.Hans Van Themsche avait dévoilé son plan à un autre ami. "Il a dit qu'il achèterait une arme pour abattre 20 macaques", a indiqué Sam Van Landeghem, un ancien camarade de classe de l'accusé.


L'accusé est entré en septembre 2003 à l'Institut agricole et biotechnique de Roulers, en orientation Techniques de soins animaliers, pour y redoubler sa troisième secondaire. Il résidait à l'internat et s'y plaisait.


Renfermé


"Il portait alors encore des chemises hawaïennes. Plus tard, il a commencé à s'habiller de noir, lorsqu'il a commencé à écouter de la musique métal", s'est rappelé Sam Van Landenghem. Au début, Hans Van Themsche était maladroit pour nouer des contacts; il était renfermé et silencieux. Mais à partir de la cinquième secondaire, il s'est mis à parler davantage et est devenu plus sociable. Il a commencé aussi à boire de plus en plus. "Quand nous retournions à Anvers en train, le vendredi soir, il vidait une bouteille entière. Il disait qu'il devait arrêter de boire autant et je voulais l'aider, mais Hans ne voulait rien entendre", selon Xavier Engels. Sam n'ignorait pas non plus que son ami aimait boire et en grande quantité: "Lorsque nous buvions un verre, il devait toujours en prendre un de plus. Il buvait dans sa chambre, les canettes vides gisaient sous son lit".


Drogues

L'accusé fumait aussi. "Il avait fabriqué une sorte de petit filtre pour pouvoir inhaler le gaz d'un déodorant aérosol. Il disait que cela lui procurait une sensation agréable et des hallucinations", a ajouté le témoin. Le 9 mai 2006, deux jours avant son raid meurtrier dans les rues d'Anvers, il a été surpris par des éducateurs en train de fumer dans sa chambre, ce qui était strictement interdit. Il savait qu'une exclusion était inévitable.Le lendemain, alors que l'école prenait part à une boum à Louvain, Hans Van Themsche a dévoilé son plan à son ami Sam, d'abord en riant, puis en devant plus sérieux. "Il comptait acheter une bouteille d'alcool dans un magasin de nuit puis se procurer une arme pour abattre 20 macaques et ensuite se faire tirer une balle dans la tête par la police. De cette manière, il mourrait dignement, tout en faisant quelque chose de bien pour la société", a expliqué Sam.


"Macaques"

Le soir précédent les crimes, l'accusé se trouvait dans sa chambre avec Xavier Engels. "Il pleurait, car il savait qu'il allait tout perdre. Tout son monde s'est écroulé. Je lui ai répondu qu'il devait encore tenir quelques semaines, l'année scolaire étant presque terminée", a raconté le témoin. Quand ses amis ont appris le lendemain ce qui s'était passé, ils ne purent y croire. Le président a voulu savoir si l'accusé avait déjà émis des remarques racistes auparavant."Il avait déjà traité de macaques certains étrangers qu'il considérait comme des profiteurs. Il trouvait aussi que le port du voile était ridicule. Il trouvait dommage que certains jeunes allochtones souillaient le nom de leurs parents par leur comportement. Je pense que tout le monde dit ce genre de choses un jour. Mais il n'a jamais dit plus que le mot 'macaques'", selon Sam. La cour a également entendu des amis et des voisins des parents de l'accusé, où ce dernier avait parfois fait du baby-sitting. "Mes enfants l'aimaient bien, parce qu'il était plus laxiste que nous. Je le voyais comme un garçon joyeux, en qui j'ai toujours eu une entière confiance", a déclaré Karin Palsterman.

Les transsexuels à Paris pour rejeter leur statut de "malades mentaux"

"Psychiatres partout, hormones nulle part !" : la marche des transsexuels, qui a réuni samedi à Paris environ 400 personnes, entend dénoncer pour sa 11e édition la "psychiatrisation" du regard porté sur leur singularité et de leur prise en charge médicale. "On est encore considéré comme des malades mentaux", a déploré Caphi, 49 ans, qui a commencé son traitement hormonal pour devenir une femme il y a trois ans.

"On demande à disposer librement de notre corps, en quoi ça gêne ?", poursuit-elle, reconnaissant avoir franchi le pas tardivement alors qu'il se travestissait depuis l'adolescence. Le transsexualisme est inscrit depuis 1996 dans la liste des troubles de l'identité sexuelle par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et à ce titre, toute démarche de "transition" pour changer de genre doit passer par les fourches caudines d'un suivi psychiatrique. Les manifestants - des personnes trans mais aussi des militants d'associations gays, lesbiennes et des droits de l'homme - dénonçaient le regard "normatif et binaire" imposé à ces populations.

"Un homme, c'est comme ça; une femme, c'est comme ça : ta gueule le psy, tu nous fatigues", chantaient les manifestants, certains regroupés derrière une banderole indiquant: "les normes sont trop étroites pour penser nos réalités".

"Il faut faire sortir la question trans du champ médical et la ré-inscrire dans le champ du politique au sens noble, celui du +vivre ensemble+", a renchéri Jean-Raphaël Bourge, militant de l'association les Panthères roses. Les évolutions les plus urgentes sont d'ordre "pratique", il s'agit de "simplifier les procédures de changement d'état civil", explique July Schultz, de l'assocation Existrans qui organise la marche. En France, pour passer de monsieur à madame (60% des cas) ou inversement sur ses papiers d'identité, il faut passer par le tribunal de grande instance. "On pourrait ramener ça à une procédure administrative", propose July Schultz car le parcours judiciaire est "long et coûteux" en raison des expertises médicales et psychiatriques à la charge du requérant et que les associations chiffrent à environ 3.000 euros.

"Si dans la vie sociale on est madame et que nos papiers disent le contraire, ça complique singulièrement la vie, pour avoir un travail ou un logement", argue-t-elle. Parmi les manifestants, une transsexuelle peu vêtue de blanc s'est attachée à une croix de bois surmontée d'un écriteau demandant simplement le "respect".