dimanche 25 novembre 2007

Nicolas Sarkozy fâche Alain Delon



L'acteur n'accompagne pas le président français en Chine


PARIS Alain Delon a été invité à participer à la visite d'Etat de Nicolas Sarkozy en Chine qui commence ce dimanche mais il ne l'accompagnera pas en raison d'autres engagements, a-t-on appris samedi dans l'entourage du président de la République française." Alain Delon ne vient pas. Il a été invité mais il avait d'autres engagements", explique-t-on à l'Elysée, précisant en revanche que la mère du chef de l'Etat, Andrée Mallah, serait du voyage." Il a été invité mais un peu tard [...] C'est un peu un loupé de notre part", admet-on de même source, où l'on invoque le rythme effréné des voyages du président pour expliquer l'affaire ainsi que le nombre très important de personnalités qui souhaitent le suivre lors de ces déplacements.
Alain Delon s'est emporté, se disant "très humilié" de ne pas avoir été informé s'il faisait ou non partie de la délégation jusqu'au dernier moment." Dimanche c'est l'anniversaire de ma fille Anouschka et j'avais tout organisé en fonction du voyage. J'ai la haine, j'ai la rage de ce manque de courage [...] Il y a, au niveau de la communication, autour du président une bande de charlots", accuse-t-il.


La Birmanie au menu


La situation en Birmanie sera "un sujet majeur" du "dîner restreint" de Nicolas Sarkozy, aujourd'hui à Pékin, avec son homologue chinois Hu Jintao, a déclaré samedi l'écrivain Bernard-Henri Lévy. "Il nous a dit, de la manière la plus claire, que la Birmanie est pour lui un sujet extrêmement important, sur lequel la Chine a un certain nombre de clés et il a l'intention de le dire d'une manière très claire à son homologue chinois" , a indiqué M. Lévy à l'issue d'un entretien à l'Elysée.
Les écrivains Pascal Bruckner, André Glucksmann, Christophe Ono-dit-Biot et Hugues Dewavrin ont participé à cette rencontre. "Le président s'est engagé à faire du sujet de la Birmanie un sujet majeur de son dîner demain soir avec le président chinois" , a poursuivi M. Lévy.
La junte militaire birmane a violemment réprimé fin septembre les manifestations contre le régime.

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