dimanche 30 septembre 2007

C'est pas les renseignements, c'est les pompiers suisses!

Les pompiers suisses en ont assez qu'on les prenne pour les renseignements téléphoniques. Depuis la fin du "111" (l'équivalent du "12" français), ils ne cessent de recevoir des demandes d'informations. Dans un clip très réussi, ils font leur numéro pour qu'on retienne leur numéro: le 118.

http://www.dailymotion.com/video/x309hx_118-project


"118, t’es cap de t’en rappeler, 118, il faut te le faire tatouer, 118 inscrit-le dans ton slip". Voilà le message que crient avec désespoir depuis plusieurs semaines les pompiers excédés de Genève, dans un clip percutant.
La raison de leur colère? La saturation des centrales d’urgence suisses depuis que les renseignements ont changés de numéro. Le 111 a laissé la place à divers numéros commençant par 18... L’amalgame est vite fait avec le 118 qui correspondent au numéro d’urgence. En trois mois, plus de 20% des appels que recevaient les pompiers helvètes commençaient par "Bonjour, je voudrais le numéro...".
Au-delà de l’agacement, c’est leur travail qui est mis en danger. Rallongeant les délais d’intervention, la situation peut rapidement virer au drame, comme l’explique le clip avec humour.
Cette campagne de sensibilisation innovante a été réalisée par cinq pompiers professionnels, et quatre-vingt figurants de quatre corps de métier. C’est dans un langage familier, qu'un pompier en caleçon, mini tee-shirt, lunettes de soleil et casque rose vous balance à la manière d’un rappeur des "Facile man, enlève tes fripes et regarde dans ton slip... Le 118, si ça crame dans ta guérite, le 118, au cas où tu flippes."

Appartements grand luxe pour tour du monde au fil de l'eau


Payer 30 millions d'euros un triplex de 800 m2 sur l'eau pour naviguer à son gré autour de la planète : c'est possible, mais pas avant 2010.


Après Singapour, Hong Kong, Moscou, et avant Shanghaï et Doubaï, le représentant d'un groupe hôtelier international était à Monaco cette semaine pour vendre sur plan des appartements de grand luxe sur un paquebot qui naviguera dans trois ans.Le Four Seasons Ocean Residences entrera en construction en Finlande au printemps prochain. "Ce sera sur l'eau le must du chic et du cher", dit David Vaughan, le courtier chargé de sa commercialisation.


Sur 112 appartements mis en vente, 30 d'entre eux ont trouvé acquéreur en deux mois."Du studio de 80 m² à 2,8 millions d'euros au triplex de 800 m² à 30 millions d'euros, le marché du luxe se porte bien", dit David Vaughan, qui a pour mission de démarcher les milliardaires susceptibles d'être intéressés par ce "paradis sur mer"."Jusqu'à présent, de huit nationalités différentes, nos clients ont entre 35 et 65 ans", dit-il. "Il y a de plus en plus de riches de plus en plus jeunes dans le monde et certains de nos acheteurs sont même originaires de pays émergents comme la Chine ou l'Inde (...). Nous n'avons qu'un seul Français".Les copropriétaires décideront de la route qu'empruntera le navire et de ses escales. Un itinéraire sur deux ans a été ébauché. Il prévoit de passer par l'Antarctique, l'Amazonie, Londres au moment des Jeux olympiques de 2012, Monaco pour les Grands prix de Formule un, Rio pour le carnaval, en fait de s'arrêter au gré de tous les grands événements de la planète.


A 38.000 euros le m² et 72.000 euros de charges annuelles, les possesseurs d'un appartement auront droit à ce qui se fait de mieux en matière de luxe. Un hélicoptère à disposition pour rallier la terre ferme la plus proche, quatre restaurants gastronomiques, onze bars, deux "rues" réservées au shopping, un casino, un théâtre, des cinémas, des jardins, une école, des précepteurs pour les enfants, des ascenseurs privés avec accès direct à la mer, un hôpital.Un centre d'affaire hi-tech, une immense piscine, spa, talassothérapie ainsi qu'un large choix d'activités sportives complètent la panoplie.


Les propriétaires auront le choix entre trois styles de décoration pour leur appartement : le moderne, le marin ou le semi-contemporain.

Petite mais costaude


Une Sibérienne de 43 ans a mis au monde une petite fille de 7,75 kg.Nadia, douzième de sa fratrie, est née par césarienne dans une maternité de la région de l"Altaï le 17 septembre, a précisé la presse locale."Nous étions tous sous le choc", a déclaré Tatiana Barabanova, déjà mère de huit filles et de trois garçons. "Quant au papa, il n'a pas pu dire un mot, il est resté là comme un idiot.""J'ai mangé de tout, nous n'avons pas assez d'argent pour acheter de la nourriture spéciale, je me suis contentée de patates, de nouilles et de tomates", a-t-elle dit à un journaliste, précisant que tous ses enfants pesaient plus de 5 kg à la naissance.Selon le Guinness des records, un petit garçon de 10,2 kg est né en Italie en 1955 et un autre de 10,8 kg a vu le jour aux Etats-Unis en 1879 mais n'a pas survécu plus de onze heures.Le poids moyen d'un nouveau-né est d'environ 3,2 kg, selon les chiffres de l'Organisation mondiale de la Santé.

samedi 29 septembre 2007

Découverte macabre de restes humains dans le parc Duden à Forest

Trois parties d'un corps humain ont été découvertes dans le parc Duden, sur le territoire de la commune bruxelloise de Forest, a annoncé samedi le parquet de Bruxelles. C'est un passant qui a fait la macabre découverte et a prévenu la police. Il s'agit de deux fémurs et d'une partie du tronc, provenant vraisemblablement d'un seul et même corps.Les restes humains sont dans un état de décomposition avancé mais on ne sait exactement depuis combien de temps ils se trouvaient dans le parc. Aucun indice n'a jusqu'à présent été trouvé autour du corps. Selon le parquet, une première analyse a déjà eu lieu, mais un examen médical approfondi doit encore être effectué sur le corps avant de pouvoir révéler des détails plus précis.

Découverte macabre de restes humains dans le parc Duden à Forest

Trois parties d'un corps humain ont été découvertes dans le parc Duden, sur le territoire de la commune bruxelloise de Forest, a annoncé samedi le parquet de Bruxelles. C'est un passant qui a fait la macabre découverte et a prévenu la police. Il s'agit de deux fémurs et d'une partie du tronc, provenant vraisemblablement d'un seul et même corps.Les restes humains sont dans un état de décomposition avancé mais on ne sait exactement depuis combien de temps ils se trouvaient dans le parc. Aucun indice n'a jusqu'à présent été trouvé autour du corps. Selon le parquet, une première analyse a déjà eu lieu, mais un examen médical approfondi doit encore être effectué sur le corps avant de pouvoir révéler des détails plus précis.

vendredi 28 septembre 2007

Léopold Storme a un passé de dealer et d'incendiaire


Léopold Storme, inculpé de l'assassinat de ses parents et de sa soeur dans le quartier des Marolles, a été longuement interrogé par les enquêteurs hier/jeudi. Il en ressort que le jeune homme de 19 ans s'adonnait à un petit trafic d'herbe dans son école de Solvay et dans son entourage. Léopold Storme prenait soin de brouiller les pistes en utilisant plusieurs GSM, dont au moins un avait été volé.En outre, les empreintes digitales du jeune correspondent à celles relevées fin mai 2003 dans le laboratoire de chimie de l'athénée Robert Catteau à Bruxelles, établissement fréquenté par le garçon. Cette nuit-là, des intrus avaient ouvert le gaz à la cuisine et dans le labo et tenté de bouter le feu.

4 membres d'une même famille retrouvés pendus dans la cuisine

Quatre membres d'une même famille, les parents et leurs deux enfants, ont été trouvés pendus jeudi soir dans leur maison du nord de la France, un drame "inexplicable" pour des gens a priori "sans problème", a assuré vendredi le maire de la commune. L'hypothèse la plus vraisemblable est celle d'un suicide collectif.Inquiets d'être sans nouvelles de la famille - composée d'un homme et sa femme, âgés d'environ 60 ans, de leur fille et leur fils tous deux d'une trentaine d'années -, des proches ont alerté un voisin dans la petite ville de Coulogne.
Constatant que la porte de la maison était ouverte, celui-ci est entré et a découvert les quatre personnes pendues dans la véranda.

Le maire, Jean-Claude Dubut, a qualifié "d'inexplicable" ce drame que "rien ne laissait présager". "Je ne connais pas à l'heure actuelle de problème qui ait pu déclencher une telle détresse", a-t-il déclaré. "On ne leur connaissait aucun problème de voisinage ou de comportement", ni "aucun souci financier", a ajouté le maire qui connaissait personnellement la famille.Celle-ci résidait depuis une trentaine d'années dans la commune où elle était propriétaire de son habitation, "une maison de quartier très bien entretenue" dans laquelle ils étaient en train d'effectuer des travaux, a ajouté M. Dubut. Le père était retraité. Le fils, sans emploi, habitait chez ses parents. La fille était employée dans une société de nettoyage et ne résidait plus au domicile familial.

jeudi 27 septembre 2007

L'armée US embarrassée par un bâtiment en forme de svastika


L'armée américaine va dépenser 600.000 dollars (425.000 euros) pour "camoufler" le toit d'une caserne de la base navale de Coronado (San Diego) qui présente une vaste forme de croix gammée vue du ciel, rapporte ce jeudi le New York Times. La forme de ce bâtiment datant des années '60 était passée inaperçue jusqu'au moment où des internautes l'ont découverte via le site web "Google Earth" et ses vues aériennes.La Navy était au courant de ce toit en forme de svastika mais n'avait pas jugé opportun de le modifier. "Il n'y avait aucune raison de refaire le bâtiment puisqu'il était en service", a expliqué une porte-parole de la base. Elle a ajouté que ce bâtiment n'était pas dans une zone de vols commerciaux et que personne ne pouvait donc le remarquer. "Dans les années '60, internet n'existait pas. Nous ne voulons offenser personne et ne voulons pas être associés à ce symbole", a ajouté la porte-parole.Ce n'est pas la première fois que Google Earth permet de déceler une structure en forme de croix gammée. En 2006, des internautes avaient repéré une fontaine en forme de svastika trônant au centre de Maasmechelen. Les autorités communales avaient décidé de modifier la forme de la fontaine.

Un message d'accueil "raciste" proposé par Mobistar


Dirk Van Besauw, 38 ans et client de l'opérateur Mobistar ( 2ème opérateur en Belgique du groupe France Télécom ), s'est offusqué d'un message d'accueil mis à disposition de ses clients par Mobistar.Le message en question, "Salut, ceci est un répondeur mais pas le mien parce que, ce GSM, je l'ai piqué", qui est lu par une voix à l'accent marocain, est raciste, estime le client.Du côté du Centre pour l'égalité des chances, on est surpris par l'attitude de Mobistar, sans toutefois parler de racisme mais plutôt d'humour à la limite du mauvais goût. L'opérateur a quant à lui présenté ses excuses.

William Leymergie suspendu d'antenne


Suite à la plainte déposée par un des chroniqueurs de Télématin, William Leymergie sera suspendu de l'antenne de France 2 au moins pour une semaine. Le journaliste français Jean-Marc Morandini affirme en effet savoir que la direction de la chaîne annoncera cette sanction ce soir ou demain vendredi. Par ailleurs, le chroniqueur Jean-Philippe Viaud qui a subi l'agression de Leymergie pourrait lui aussi être suspendu s'il s'avère qu'il a insulté l'animateur.


Perte de connaissance


Les syndicats vont également interpeller la direction de France 2. Les syndicats poseront une question à ce sujet à la direction, lors d'une réunion des délégués du personnel. Selon le récit effectué aux syndicats par Jean-Philippe Viaud, chroniqueur théâtre dans l'émission matinale de France 2, le producteur et animateur William Leymergie a eu un comportement "très violent" à son égard le mercredi 19 septembre en marge de l'émission. Après l'avoir insulté, il aurait "tenté de l'étrangler", ce qui a provoqué une perte de connaissance de M. Viaud, nécessitant l'intervention des pompiers et une journée d'incapacité. William Leymergie ne souhaite pas s'exprimer à ce sujet, a indiqué France 2.


"Traitement différent"


Selon le SNJ (Syndicat National des Journalistes), les syndicats sont intervenus auprès de la direction à plusieurs reprises dans le passé en raison du comportement de M. Leymergie. "Le problème, c'est que la direction réagit très mollement car elle considère que William Leymergie, qui ramène plus de 40% de part de marché, peut être traité différemment d'une autre personne". William Leymergie, 60 ans, anime depuis vingt ans Télématin sur France 2 de 6H30 à 8H45, une émission qui frôle souvent les 45% de parts d'audience.



Pas digne du service public


Suite à ce dérapage, les langues se délient aussi dans la presse. Ainsi, on peut lire le délégué CGT de France 2 affirmer ce jeudi dans le journal Le Parisien: "Ce n'est plus possible. Si les faits sont avérés, quel que soit le salarié, des comportements de cette nature méritent une sanction. Ce n'est pas la première fois, malheureusement. Il y a déjà eu de nombreux cas avec cet animateur." Le SNJ confirme. "Cela fait des années qu'on a des plaintes, que des salariés arrivent dans nos bureaux en pleurs, qu'ils subissent des pressions, analyse Maryse Richard. Cet homme devient excessivement violent. Il n'est pas digne du service public car l'image qu'il en donne est proprement scandaleuse."

Le Petit Pirate condamné à 8,5 ans de prison


Le tribunal correctionnel d'Anvers a condamné jeudi Jamal E.K. (El Khaoui), connu sous le surnom de "Kleine Piraat" (Petit Pirate), à une peine de 8,5 ans de prison. L'année dernière, le jeune homme, âgé de 18 ans, avait agressé six femmes dans le quartier du Sportpaleis à Anvers. Il avait violé et volé certaines de ses victimes.Pour ces derniers faits, il a écopé de sept ans de prison et a été privé de ses droits pendant cinq ans. Après sa libération, il sera encore mis à la disposition du gouvernement pendant cinq années supplémentaires. "Kleine Piraat" a par ailleurs été condamné à 18 mois de prison et à une amende de 5.500 euros pour un trafic de drogues

mercredi 26 septembre 2007

Invasion de rats à la côte belge


La côte belge est infestée de rats bruns, rapporte ce mercredi le journal flamand Het Laatste Nieuws. Les bestioles ne sont pas des inconnues: elles ont logé tout l'été sous les cabines de plage, mais elles s'y cantonnaient puisqu'elles y trouvaient des restes de nourriture. Maintenant que les cabines sont désertées, les rats s'aventurent dans les centres urbains, où ils créent des désagréments. De nombreuses communes de la côte ont commencé à lutter contre ces nuisibles."Chaque année, les rats sortent de dessous les cabines de plage à la fin de l'été, mais il n'y en a jamais eu autant que cette année", explique Marleen Schillewaert-Vercruyce, échevine au Coq, qui coordonne la lutte pour une partie des communes. Le Coq est la première commune à parler publiquement de l'invasion. Jusqu'à présent, les communes se sont toujours tues sur le sujet, à cause de l'image négative véhiculée par les rats.

Sarkozy est-il favorable à l'euthanasie?


Une curiosité dans l'avis de décès de Maïa Simon, publié aujourd'hui dans Libération. Une citation de Nicolas Sarkozy extraite de la page 94 du best-seller de Yasmina Reza précède l'annonce: "La vie n'appartient pas à celui qui se tient à côté du lit mais à celui qui souffre."
La citation originale est "Il y a quand même un moment où il faut dire qu'il y a des limites à la souffrance. La vie ça n'appartient pas à celui qui regarde à côté du lit. Ça appartient à celui qui souffre."
En demandant à ce que cette phrase soit publiée à cette occasion, la comédienne interpelle ainsi, post mortem, le président sur un sujet sur lequel il n'a pas toujours été clair.
En effet, Nicolas Sarkozy a, durant sa campagne, maintenu le flou sur sa position. En
mars 2007, Nicolas Sarkozy se prononçait pour "le respect de la vie, dans la mesure où la souffrance ne rend pas la vie impossible. Il y a des limites à la souffrance humaine."
Le président estimait que le flou juridique n'était pas, dans ce cas, à remettre en cause: "Je ne pense pas que cette question se règle par une loi. Comment voulez-vous qu’un texte recense tous les cas de fin de vie? (...) Je veux que l’on fasse confiance au dialogue. C’est au patient, à sa famille et au corps médical de trouver la solution la plus adaptée. Je pense qu’il faut donc laisser une zone de liberté."
Cette "zone de liberté", pourtant, a pu conduire à des situations difficiles. Cette absence de législation avait ainsi valu à la mère de
Vincent Humbert d'être poursuivie pour avoir aidé son fils en grande souffrance à mourir. Aujourd'hui encore, elle lutte au sein de l'association Faut qu'on s'active pour dépénaliser l'euthanasie.


Du côté de l'UMP, le débat divise. Il en est pourtant une qui a un avis tranché sur le sujet: Christine Boutin. La consultante famille du Vatican raconte sur son blog l'un de ses entretiens avec Nicolas Sarkozy:
"Devant la cinquantaine de participants, Nicolas s’est adressé à moi et a dit sur un ton sérieux mais teinté d’humour : 'Tu sais, Christine, comme je t’aime : ne t’inquiète pas et ne va pas croire que je souhaite abréger la vie des personnes handicapées ou des personnes âgées!'. Il faisait allusion aux inquiétudes, que je lui avais relayées, suscitées par son discours à la Mutualité sur les souffrances de la fin de vie et sa digression sur la nécessité d’y remédier. Par cette interpellation devant ses proches de la Commission exécutive, qui ont ri à son trait d’humour, Nicolas m’a ainsi signifié plus sérieusement, ainsi qu’à tous ceux qui s’en étaient émus, qu’il avait compris l’avertissement que je lui avais donné de ne pas franchir 'la ligne blanche' de l’euthanasie."

mardi 25 septembre 2007

En Suisse, l'UDC affiche son racisme sans complexe


Premier acte: une affiche montrant des moutons blancs boutant hors du pays un mouton noir, avec pour slogan: "Pour plus de sécurité, l’UDC." L’UDC (Union démocratique du centre), parti populiste crée dans les années 70, fait des remous en étalant sur les murs des villes et des villages de Suisse sa nouvelle campagne politique pour les élections parlementaires qui auront lieu le 21 octobre prochain, appelant en même temps à une initiative populaire pour le renvoi des étrangers criminels.
Deuxième acte: une vidéo mise sur le Net montrant des jeunes en train de commettre des actes de violence ou de vandalisme. Les jeunes ont porté plainte: ils auraient été engagés pour tourner un film contre la violence, non pour la campagne de l’UDC associant jeunesse et délinquance. Le parti a finalement retiré la vidéo de son site.
Troisième acte: Christophe Blocher est accusé d’avoir fomenté un complot ayant conduit à la chute de l’ancien procureur de la Confédération, Valentin Roschacher, et ce afin de protéger un banquier de son entourage. Blocher nie, mais un jurisconsulte va être nommé afin de mener l’enquête et la presse en fait ses choux gras.
Une stratégie électoralement payante: de 23 sièges en 1979, l'UDC est passée à 55 lors des élections de 2003 et est aujourd’hui le premier parti du pays, suivi des socialistes. Entré au Conseil fédéral en 2004, Christoph Blocher est ministre de la Police et de la Justice. Comme si Jean-Marie Le Pen était ministre d'Etat... en attendant d’être Président, car le leader de l'UDC devrait devenir vice-président en 2008, du fait de la présidence tournante suisse.

Meurtre d'un jeune travesti élu «Miss Gay Arapiraca»

Un jeune travesti de 19 ans, Osvan Inàcio dos Santos, a été retrouvé mort dimanche dernier, le 16 septembre, à Arapiraca (État d'Alagoas, sur la côte Atlantique). La veille, il avait été élu Miss Gay Arapiraca. Son corps a été retrouvé entièrement dénudé et selon les premiers éléments de l'enquête, il a été violé avant d'être sauvagement frappé à mort à la tête, les organes génitaux mutilés. Selon la police, ce fait démontrerait qu'il s'agirait bien d'un acte d'homophobie caractérisé. Des témoins affirment qu'Osvan a été abordé par deux hommes à la sortie du bar où se déroulait l'élection. Le président du groupe gay de Arapiraca, Teddy Marquès, a vivement dénoncé ce crime d'une extrême barbarie: «Il est insupportable qu'au Brésil, tous les deux jours, soit perpétré un crime homophobe»

Avis aux lesbiennes motardes !

Vous êtes lesbienne et passionnée de moto? Sentiment de liberté, adrénaline de la vitesse, indépendance de la motarde, atout pour draguer, style bikeuse, la moto vous fait perdre la tête. Racontez votre passion à marie.kirschen@tetu.com

Mystère après la découverte du cadavre d'un homme nu dans un box à Vincennes


La brigade criminelle a été chargée d'élucider la mort mystérieuse d'un homme retrouvé nu samedi après-midi dans un box de Vincennes (Val-de-Marne), a-t-on appris mardi de source policière. L'autopsie pratiquée n'a pas permis de déterminer les causes exactes du décès de cet inconnu découvert dans le parking situé au troisième sous-sol d'un immeuble proche de la mairie.Incommodés par une odeur pestilentielle, des habitants ont alerté les policiers locaux.


Après avoir fait ouvrir la porte d'un box fermé à clé, ils ont découvert le cadavre d'un homme déshabillé allongé à côté d'une Alpine Renault de collection. Des traces de sang provoquées par des tâtonnements sur le véhicule poussiéreux ont été prélevées. Aucun vêtement ni aucun indice n'ont permis durant le week-end d'identifier ce corps en état de décomposition avancée qui se trouvait sans doute là depuis le mois d'août.De leur côté, les médecins légistes n'ont pu fournir les raisons exactes du décès de cet inconnu probablement âgé d'une cinquantaine d'années qui ne portait aucune trace de blessure extérieure.


"La mort pourrait être liée à un infarctus mais des examens complémentaires doivent être entrepris", indique-t-on de source policière.Les enquêteurs de la Crim' ont interrogé le propriétaire du box qui était fermé à clé. Domicilié dans une autre commune, ce dernier a affirmé venir une fois par an pour vérifier la présence de son véhicule de collection et ne semble pas lié pour le moment à cette étrange découverte.

Le pape Jean-Paul II a-t-il été euthanasié?


Les derniers mots du pape Jean-Paul II, agonisant, alimentent le débat sur l'euthanasie en Italie. "Laissez-moi rejoindre la maison du Seigneur", avait déclaré le pape sur son lit de mort. Cette phrase aurait selon certains favorisé l'arrêt du traitement du pape par ses médecins.Le professeur Renato Buzzonetti, médecin de Jean-Paul II et de l'actuel pape, dément dans La Reppublica que le traitement du pape ait été arrêté. Le médecin Lina Pavanelli penche pour l'hypothèse de l'euthanasie dans le magazine MicroMega. Elle se base sur un livre de l'ancien médecin du pape.Le débat sur l'euthanasie en Italie ne cesse d'être alimenté par les déclarations du Vatican et du pape Benoît XVI qui a rappelé, lors de son voyage en Autriche, que l'avortement et l'euthanasie "n'étaient pas des droits humains fondamentaux". Il a rappelé que le pape Jean-Paul II s'était toujours opposé, durant toute sa vie, à l'euthanasie.

lundi 24 septembre 2007

Une pharmacienne détourne 600.000 euros des malades du Sida


600.000 euros provenant de malades du Sida, arnaqués par cette pharmacienne de Bayonne, mise en examen pour "escroquerie" et écrouée hier.


Une vingtaine de malades seraient concernés, "pour la plupart toxicomanes". La fraude consistait à leur remettre une somme d'argent liquide, au lieu des médicaments prescrits.
Et la pharmacie se faisait rembourser par la sécurité sociale les médicaments non distribués. Bien huilée, cette technique a fait renoncer des malades sciemment à leur traitement, pour la moitié de la somme de leurs médicaments.


La pharmacienne n'aurait pas agit seule. Son mari et deux employés de la pharmacie ont aussi été placés en garde à vue mardi.


Déjà fin 2006, le directeur de la Caisse primaire d'assurance maladie de Bayonne avait déposé une plainte avec constitution de partie civile, soupçonnant une fraude au sein d'une pharmacie bayonnaise, explique le quotidien Sud Ouest.L'époux de la pharmacienne a été remis en liberté tandis que les deux employés, qui ont été présentés à un juge d'instruction dès mercredi, ont été libérés mais placés sous contrôle judiciaire.

Scandale au Vatican : une oeuvre représente le pape Jean-Paul II de façon pornographique


Il y a des choses qui ne font pas forcément sourire. Et l'oeuvre d'Ivo Hendriks, artiste néerlandais, montrant l'ancien pape Jean-Paul II en train de se faire sodomiser, en fait sûrement partie, du moins chez les catholiques.
Vicente Juan Segura, l'évêque d'Ibiza, en Espagne, a expressément exigé le retrait de collages "pornographiques", actuellement exposés dans une ancienne église de la station balnéaire branchée des Baléares.

Ces oeuvres "offensent les sentiments des catholiques", a-t-il déclaré, menaçant de poursuites judiciaires s'il n'obtenait pas satisfaction.
Censure ? La municipalité d'Ibiza "n'a jamais et n'exercera jamais aucun type de censure à l'expression artistique", a répondu sa responsable culturelle, Sandra Mayans, citée par les médias espagnols.


Ces images "porno-gay" font partie d'une exposition intitulée "Vamos a Ibiza", visible depuis le 7 septembre, se tenant dans l'église de l'Hospitalet. L'ironie de l'histoire, c'est que l'église a été cédée en 1997 par le diocèse au Patronat municipal des arts d'Ibiza.


Une jolie façon de les remercier

Un pédophile ayant purgé sa peine sort de prison avec un bracelet électronique



Pour la première fois en France, un détenu ayant purgé sa peine est soumis à une surveillance par bracelet électronique. L'homme de 42 ans, condamné en 1998 à 14 ans de réclusion criminelle pour le viol d'une fillette de 11 ans, est sorti lundi matin de prison à Caen. Il devra garder le bracelet pour une période de deux ans, renouvelable une fois. Le bracelet, placé à la cheville, permettra de le localiser par GPS dans tous ses déplacements.


Jusqu'à présent, la surveillance électronique mobile (PSEM) était réservée aux personnes en liberté conditionnelle. Mais une loi du 12 décembre 2005, dont le décret d'application a été pris le 1er août dernier, permet d'utiliser le PSEM pour des détenus arrivés en fin de peine faisant l'objet d'une surveillance judiciaire ou d'un suivi socio-judiciaire.


L'homme aurait dû sortir de prison il y a un mois mais sa libération a été reportée de trente jours, pour mauvaise conduite en détention etaprès la découverte dans sa cellule de photos d'enfants. La perquisition dans sa cellule avait été menée dans le contexte de l'affaire Francis Evrard, ce pédophile récidiviste interpellé le 15 août à Roubaix et mis en examen pour l'enlèvement et le viol du petit Enis, 5 ans.


Outre le port du bracelet électronique, l'ex-détenu devra respecter pendant trois ans et quatre mois, une obligation de suivi médical, de recherche d'emploi et d'accompagnement social. A la suite de l'affaire Evrard, Nicolas Sarkozy a annoncé une réforme prévoyant que les délinquants sexuels ne sortiraient de prison qu'une fois leur peine exécutée et après examen de leur dangerosité par un collège de médecins, ceux jugés dangereux devant rejoindre un hôpital fermé.

Ils jettent des cailloux sur un cadavre


L'homme venait de sauter du haut du pont du Germoir. Deux ados de 12 et 13 ans l'ont pris pour cible


BRUXELLES C'est le deuxième suicide en moins d'un mois à cet endroit. "Ce pont est-il celui du malheur ?", demanderont les superstitieux, ou est-ce tout simplement la nouvelle cible des dépressifs ? Récemment inauguré, le pont donnant sur le croisement entre la rue Gray et la rue Kerckx à Ixelles, plus connu sous le nom du pont du Germoir, compte déjà deux victimes. En effet, en moins d'un mois, deux personnes s'y sont déjà donné la mort. Samedi après midi, comme nous vous l'annoncions déjà dans notre édition de ce dimanche, c'est un homme âgé d'une quarantaine d'années et d'origine sud-africaine qui s'est jeté du haut du pont.
Et comme si la scène n'était pas déjà assez sordide, deux adolescents l'ont rendue encore plus horrible.
Deux mineurs, de douze et treize ans, qui passaient par là ont eu leur attention attirée par le bruit provoqué lors de la chute de l'homme. Plutôt que d'appeler immédiatement les secours, les deux jeunes garçons ont eu une autre idée, bien particulière. Ils ont pris le cadavre pour cible. Et se sont amusés, à ce qu'ils ont considéré comme un jeu, à jeter des cailloux en sa direction !
"Comment peut-on s'adonner à une telle pratique et si jeunes en plus", s'interrogeait encore hier après midi la porte-parole du parquet de Bruxelles, estimant que les deux jeunes devaient mériter une bonne leçon.
Quant à l'homme qui a mis fin à ses jours, il était victime d'une maladie incurable. Il avait téléphoné à une proche avant de passer à l'acte.
C'est suite à l'étonnement des proches de la victime, venus signaler la disparition de leur ami au commissariat, que le corps a pu être identifié. L'homme habitait à 500 mètres du pont.
Le 5 septembre, un homme de 44 ans s'était suicidé en sautant du même pont. Déjà qualifié de "pont de la mort", par certains habitants du quartier, il est devenu très vite tristement célèbre.

On le surnommait Sperminator


Le docteur Jacobson inséminait ses patientes avec son sperme


ETATS UNIS À la base, le Dr Jacobson est considéré comme l'un des plus éminents scientifiques en matière de fécondité. Dans les années 60, il fut le premier médecin américain à pratiquer une amniocentèse, une technique considérée comme une avancée majeure dans la détection des maladies génétiques comme la trisomie chez le foetus.


Pourtant, la suite de la carrière du Dr Jacobson sera nettement moins reluisante. À la fin des années 70, il décide d'ouvrir une clinique de la fertilité afin d'aider des femmes qui n'arrivent pas à avoir d'enfant à tomber enceintes. Sa réputation est excellente. Jusqu'à ce qu'un gigantesque scandale éclate dans les années 80 et que l'on découvre que le bon docteur s'est rendu en fait coupable de l'une des fraudes les plus scandaleuses de l'histoire de la médecine. Notre homme avait, en effet, une technique de procréation assistée bien à lui : il inséminait ses patientes avec son propre sperme ! Alors qu'il faisait croire que les échantillons venaient de donneurs anonymes en parfaite santé, répondant aux critères demandés par les couples, il allait en fait se masturber dans les toilettes de sa clinique juste avant l'arrivée de la future mère et revenait avec un échantillon de sperme prêt à l'emploi ! Au total, les enquêteurs attribuent au docteur Jacobson la paternité de pas moins de 75 enfants ! Avec les risques qu'un jour deux de ses enfants se croisent et tombent amoureux, sans savoir qu'ils ont le même père !

Mais le scandale ne s'arrête pas là. En effet, sa technique de procréation était loin de fonctionner à chaque fois. Pourtant, lorsque ça ne marchait pas, il faisait croire aux femmes qu'elles étaient réellement tombées enceintes. Il continuait ainsi à les suivre, leur faisant des injections d'hormones plusieurs fois par semaine facturées au prix fort, avant de finalement leur annoncer quelques semaines plus tard que leur futur bébé était mort, alors qu'en réalité il n'y avait jamais eu le moindre foetus. Écoeurant. Jacobson fut finalement condamné à 5 ans de prison.

Les McCann ont engagé des détectives privés


Les parents de la petite Britannique Madeleine McCann, disparue en mai au Portugal, ont engagé des détectives privés, doutant de l'efficacité des recherches menées par la police portugaise, rapportent lundi des journaux britanniques. Kate et Gerry McCann ont recours depuis mai au service de détectives privés de Control Risks Group, une entreprise spécialisée dans le renseignement et la sécurité, afin d'établir le profil de l'éventuel ravisseur et de vérifier les différents témoignages de personnes affirmant avoir vu leur fille, indique le Times citant des proches de la famille ayant requis l'anonymat.


"On peut supposer que ces détectives sont en train de faire ce que la police portugaise n'est pas en mesure de faire", selon cette même source, qui n'a pas précisé le montant des honoraires versés par le couple McCann. Des informations similaires sont publiées dans le Daily Telegraph et le Daily Mail. Selon le Times, Control Risks emploie près de 600 employés, pour la plupart d'anciens membres des services de rensignement britanniques, et reste l'entreprise britannique de sécurité qui tire le plus de profits de son activité en Irak.


Les parents de la fillette, Kate et Gerry McCann, ont été mis en examen le 7 septembre par la police judiciaire et ont quitté deux jours plus tard le Portugal pour regagner l'Angleterre. Ils sont, selon leur entourage, soupçonnés d'homicide involontaire et dissimulation de cadavre. Depuis, les McCann n'ont eu de cesse que de clamer leur innocence et d'appeler à la poursuite des recherches pour tenter de retrouver leur fille, aujourd'hui âgée de 4 ans, et dont ils se disent convaincus qu'elle a été enlevée.

L'épouse de l'ex-président malien met Nicolas Sarkozy au défi


BAMAKO - Adame Ba Konaré, historienne et épouse de l'ancien président malien Alpha Oumar Konaré, a invité dimanche les historiens africains à participer à la rédaction d'un manuel d'histoire sur leur continent destiné à "mettre à niveau" les connaissances de Nicolas Sarkozy sur l'Afrique.

L'invitation, rendue publique lors d'une conférence de presse à Bamako, fait suite aux propos tenus par le chef de l'Etat français en juillet dans l'enceinte de la prestigieuse université Cheick Anta Diop à Dakar.
L'orateur, dont c'était la première visite en Afrique sub-saharienne depuis son élection en juin, y avait affirmé que l'Afrique était à la marge de l'Histoire, qu'elle était immobile, stationnaire.
"Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire. Le paysan africain (...) ne connaît que l'éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles", avait affirmé le successeur de
Jacques Chirac devant un parterre d'intellectuels sénégalais.
Pour Adame Ba, dont l'époux préside aujourd'hui la Commission de l'Union africaine, "ce sont des affirmations qui reposent sur des poncifs, sur les théories euclidiennes sur l'Afrique, sur l'imagerie coloniale, qui disaient que l'Afrique n'avait pas d'Histoire, qu'il fallait venir admirer l'enfance du monde en Afrique, que l'Africain était installé dans l'immobilisme et qu'il n' y avait pas de dynamisme dans les sociétés africaines...".
L'historienne a expliqué que sa démarche, qu'elle a qualifiée de scientifique, consistait précisément à produire des connaissances censées s'opposer à des affirmations qui, selon elle, ne reposaient que sur des "pseudo-théories".
"Donc, l'objectif c'est d'inviter mes collègues historiens à produire chacun un article dans son domaine de compétence académique avant fin 2007. Lorsque tous les textes seront rassemblés, nous en ferons un recueil à paraître courant 2008.
"Et nous prendrons les mesures adéquates pour acheminer un exemplaire de cet ouvrage collectif vers le président Sarkozy et les autorités françaises, afin de les mettre à niveau de connaissance avec l'Histoire de l'Afrique", a ajouté l'universitaire.
De nombreux intellectuels africains avaient été choqués par le discours de Dakar du nouveau chef de l'Etat français, dont les thèses avaient été jugées par certains comme condescendantes et dépassées.

dimanche 23 septembre 2007

Le grand silence pour le mime Marceau


André Marceau est mort samedi à l'âge de 84 ans. En 1947, il avait fondé sa propre compagnie et créé le personnage de Bip qui l'a rendu célèbre dans le monde entier. Ses obsèques devraient avoir lieu au cimetière du Père-Lachaise, à Paris.


Le mime français Marcel Marceau est décédé samedi à l'âge de 84 ans, «entouré de sa famille», ont annoncé dimanche deux de ses enfants.«Il est mort hier soir et nous nous recueillons auprès de lui, nous communiquerons rapidement la date de ses obsèques au cimetière du Père-Lachaise», a déclaré sa fille, Camille Marceau. Son autre fille, Aurélia Marceau, a précisé que les proches du mime ne souhaitaient pas divulguer pour l'instant les circonstances et le lieu du décès, afin de «prendre du temps avant de communiquer davantage».


Marcel Marceau avait porté l'art du mime à son plus haut niveau en promenant à travers le monde le personnage de Bip qui l'avait rendu célèbre. C'est en 1947 qu'il avait créé Bip, ce Pierrot du XXe siècle, en proie aux difficultés du monde moderne, dont Jean Cocteau disait : «Il entre chez nous sur ses pieds de voleur avec le terrible sans-gêne du clair de lune.»Né le 22 mars 1923 à Strasbourg, engagé dans la Résistance en 1944, Marcel Marceau, une fois démobilisé, s'oriente d'abord vers la carrière de peintre et d'émailleur et suit les cours de l'Ecole des Arts décoratifs de Limoges. Mais passionné par le théâtre, il devient l'élève de Charles Dullin, débute sur scène dans Volpone, au théâtre Sarah Bernhardt, avant de trouver sa voie chez le mime Etienne Decroux.En 1946, il joue avec la Compagnie Renaud-Barrault le rôle d'Arlequin dans Baptiste, une pantomime tirée du film de Carné les Enfants du Paradis.L'année suivante, il fonde sa propre compagnie -la seule existant dans le monde- et inscrit au répertoire des mimodrames et des pantomimes (Le Manteau, d'après Gogol, Le Joueur de flûte, Exercices de style, Le Matador, Le petit cirque, Paris qui rit, Paris qui pleure). Il impose sa silhouette mince et nerveuse, son visage blafard sur lequel passent tous les sentiments, de l'allégresse à la tristesse la plus profonde.La Compagnie Marcel Marceau joue sur les plus grandes scènes parisiennes et parcourt avec le même succès la France et l'étranger. De 1969 à 1971, Marceau anime l'Ecole internationale de mime, puis en 1978, il crée l'Ecole internationale de mimodrame de Paris.Très populaire aux Etats Unis, au Japon et en Chine (où il a notamment effectué une tournée en 1982), Marceau a porté au cinéma quelques-uns de ses mimodrames avant de jouer dans Barbarella, de Roger Vadim, et dans Silent Movie (La dernière folie) de Mel Brooks.Elu à l'Académie des Beaux-Arts en février 1991, il relance deux ans plus tard une nouvelle troupe, la Nouvelle Compagnie de mimodrame Marcel Marceau qu'il anime sur la scène de l'espace Cardin en 1993 et en 1997.Officier de la Légion d'honneur, commandeur de l'Ordre national du Mérite, des Arts et des Lettres, le "Picasso du mime", outre ses activités de peintre, d'illustrateur et de lithographe, a écrit plusieurs ouvrages, dont L'Histoire de Bip, Les sept péchés capitaux, Pimporello.Encore très actif au début de la décennie, il avait été nommé ambassadeur de bonne volonté pour le troisième âge par l'ONU en 2002 et avait mené une tournée internationale en 2005, se produisant à Cuba, en Colombie, au Chili et au Brésil.

Tentative d'agression contre Marine Le Pen


Deux individus porteurs d'un pistolet à grenailles ont insulté la dirigeante du FN à Hénin-Beaumont, samedi dans le Pas-de-Calais.


Marine Le Pen, numéro deux sur la liste du Front national pour les élections municipales à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) a été prise à partie samedi dans cette ville par deux individus porteurs d'un pistolet à grenailles.


L'agression se serait déroulée à la sortie d'un café où la fille du président du FN buvait un verre en compagnie de Steeve Briois, le numéro un de la liste FN, et de son équipe, pendant une braderie.Les deux individus, «apparemment majeurs» selon Marine Le Pen, ont insulté la candidate battue au deuxième tour des législatives dans cette circonscription, avant que l'un d'eux brandisse un pistolet, ont rapporté plusieurs témoins.L'entourage de Marine Le Pen a pour sa part entendu un coup de feu. «Je ne sais pas s'il a tiré, j'ai entendu des cris “Attention, il a une arme”. Cela se passait dans mon dos, mon garde du corps m'a immédiatement évacuée», a indiqué à l'AFP Marine Le Pen qui avait dans un premier temps évoqué un coup de feu.Selon les témoins présents lors de l'incident, les deux hommes, qui n'ont pas été arrêtés au moment de l'incident, sont connus pour leur violence et plusieurs voies de faits. Joints au téléphone, le parquet de Béthune et le commissariat de police de Lens se sont refusé à donner toute information.Dans un communiqué publié samedi soir, le FN dénonce «une très grave agression» et demande une entrevue au préfet du Pas-de-Calais «pour que soit garantie la liberté des élus de mener campagne en toute sécurité».Ce nouvel affrontement intervient alors que le 17 juin dernier, au soir du second tour des élections législatives, la permanence de la candidate avait été prise pour cible par plusieurs jeunes qui avaient lancé des projectiles. Deux d'entre eux avaient été déférés devant le tribunal correctionnel de Béthune pour violence en réunion par jets de projectiles ayant entraîné des dégradations.

samedi 22 septembre 2007

Tous chez Bocuse ! ... enfin presque....


Christine Boutin a gardé un sourire crispé, vendredi, en écoutant Fadela Amara. Les deux femmes participaient à l’Assemblée générale de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru), à Lyon. Amara a raconté aux administrateurs de l’Anru sa visite, la veille, à une famille d’Oullins (lire ci-contre). Elle a décrit l’ascenseur, sa vitre cassée, son trou dans le plancher : «Ce qui me choque, c’est de voir qu’on est capable d’aller manger chez Bocuse, d’inviter je ne sais combien de personnes, mais pas de réparer les ascenseurs.» Figée, Boutin observe sa secrétaire d’Etat. Deux jours plus tôt, la ministre était invitée chez Bocuse, près de Lyon, avec plusieurs centaines de convives. Le festin était financé par l’organisme qui fédère les collecteurs du 1 % logement…

Prison ferme pour deux mineurs meurtriers d'un SDF à Pau

Des peines de cinq ans et de trois ans de prison pour homicide volontaire, assorties de deux ans de sursis, ont été prononcées vendredi soir à Pau par la cour d'assises des mineurs à l'encontre de deux responsables de la mort d'un SDF dans un incendie en 2002, a constaté l'AFP. Les deux jeunes gens, âgés de 17 ans au moment des faits, ont été jugés coupables d'homicide volontaire à la suite de l'incendie qui a coûté la vie à un SDF le 16 juillet 2002 dans une bâtisse du centre de Pau, sur un terrain que les adolescents considéraient comme leur terrain de jeu.

Deux autres jeunes gens impliqués dans le meurtre, âgés à l'époque des faits de 14 et de 15 ans, seront jugés en octobre, en raison de leur âge, par le juge pour enfants, a-t-on appris par ailleurs au tribunal. Les deux adolescents condamnés, qui comparaissaient libres, ont été écroués après l'annonce du verdict tard vendredi soir. Ils avaient initialement été mis en examen pour l'incendie volontaire dans lequel un SDF était mort carbonisé, l'un d'eux ayant fait un mois de prison provisoire avant d'être remis en liberté sur décision de la chambre de l'instruction de la Cour d'appel des Pyrénées-Atlantiques.

Le chef de mise en accusation avait été requalifié d'homicide volontaire au vu des expertises qui avaient établi que le SDF mort carbonisé, Dominique Pelletier, âgé d'une cinquantaine d'années et originaire de la région, avait été lui-même aspergé d'essence avant l'incendie. Les avocats des mineurs ont constamment plaidé l'absence de volonté de donner la mort des adolescents, qui n'auraient eu l'intention de mettre le feu qu'au matelas de mousse utilisé par le SDF.

Villepin: "J'ai laissé l'Etat dans une situation meilleure qu'aujourd'hui"


Dominique de Villepin a réagi vendredi aux propos de son successeur François Fillon sur l'Etat "en situation de faillite", en affirmant avoir "laissé l'Etat dans une situation meilleure qu'aujourd'hui". Sous son gouvernement, a expliqué l'ex-Premier ministre sur Europe 1, la France bénéficiait d'une croissance supérieure, d'"un chômage qui a baissé de 2 points" et d'"une politique de désendettement qui avait amélioré les choses". "Depuis", a-t-il aussitôt ajouté en référence notamment au "paquet fiscal" adopté cet été, "on a dépensé beaucoup d'argent, plus de 15 milliards, qui ont aggravé la situation financière". Le Premier ministre François Fillon a déclaré vendredi en Corse "être à la tête d'un Etat qui est en situation de faillite", précisant ensuite qu'il s'agissait d'une "image". "Il ne faut pas faire de procès à François Fillon", a ajouté M. de Villepin, disant "comprendre" que l'hôte de Matignon ait voulu "noircir le trait (...) pour des raisons pédagogiques".

10 blessés graves dans un incendie à Rennes: aveux d'un jeune de 21 ans

Un jeune homme de 21 ans a avoué vendredi avoir allumé l'incendie qui a ravagé dans la nuit un immeuble du centre de Rennes, faisant dix blessés graves, a-t-on appris auprès du parquet. Ce suspect avait été interpellé dans la matinée, "grâce à des témoignages", en compagnie de deux autres jeunes de 19 ans, tous trois en état d'ébriété avancé, a expliqué le procureur de la République Hervé Pavy. "Le suspect principal a reconnu les faits. Dans un état d'ébriété avancé, il a expliqué avoir ouvert la porte de l'immeuble d'un coup de pied, puis mis le feu à des cartons sous l'escalier en bois. L'immeuble s'est embrasé en 20 minutes", a-t-il ajouté. Placé en garde à vue, il devrait être déferré durant le week-end. Le suspect qui s'est prétendu militaire et a d'abord donné une fausse identité, était déjà connu des services de police pour avoir été condamné pour des faits de violences, ports d'armes et stupéfiants, selon la même source.

Au total, "28 personnes ont été intoxiquées, dont dix gravement, parmi lesquels quatre enfants", selon le procureur, dans l'incendie qui a ravagé un immeuble de quatre étages du XIXe siècle, situé non loin de la mairie en plein centre de Rennes. Son toit s'est effondré. L'état des dix personnes considérées comme des "urgences absolues" s'est amélioré au cours de l'après-midi, a indiqué la préfecture d'Ille-et-Vilaine. "Un des enfants hospitalisé au CHU d'Angers dans un état grave est sorti du coma et son état est jugé satisfaisant". Les pompiers ont été alertés vers 04H15 et vers 08H00 le feu était maîtrisé. Une centaine de pompiers et une trentaine de véhicules de secours ont été mobilisés.

Cet incendie a déclenché une polémique à Rennes sur la gestion, par la municipalité et les services de l'Etat, des soirées festives du jeudi, qui ont parfois dégénéré par le passé. Depuis plusieurs mois, les policiers patrouillent dans le centre-ville et ont ordre de saisir les boissons alcoolisées consommées dans la rue après 22H00. "Suite à nos nombreuses initiatives, la ville ne connaît plus les excès du jeudi soir", a assuré vendredi le maire PS de Rennes, Edmond Hervé.

Lynchage de Bruxelles: du nouveau !

Certains des invités sont sous calmants, d'autres sont suivis par des psychologues

BRUXELLES "Parmi les personnes plus âgées, certaines ont eu des malaises, des crises de panique. Nous avons été pratiquement tous blessés à des degrés divers. Le plus salement arrangé a eu des points de suture au visage", explique Michèle. "Certains d'entre nous sont, suite à cela, sous calmants et antidépresseurs et sont suivis par des psychologues" !
Depuis l'agression, plus aucune des victimes n'a osé retourner sur place, ni même dans le quartier. "Je suivais des cours de solfège à l'académie toute proche de la Fermette. J'ai téléphoné pour dire que je ne viendrais plus. Je serais incapable de retourner là-bas !"

Partis sous escorte policière
" Nous avons demandé aux policiers de rester sur les lieux le temps de recharger le matériel et tout ce que nous avons pu, car il n'était pas question de remettre les pieds dans les parages sans risquer d'autres attaques, et, ceci fait, nous avons quitté les lieux, escortés par la police; laissant derrière nous nos illusions quant à cette fête que nous avions organisée durant tout l'été mais aussi une ardoise plutôt salée !"

Et les agresseurs ? Un des malfrats a été interpellé, Ilias, 20 ans. "Mais il n'a pas été mis à la disposition du parquet", précise la police. Quant au petit frère, Mohamed, il n'a pas été inquiété.
"Nous ne comprenons rien à cette déferlante de violence gratuite et je tiens à signaler que nous ne sommes absolument pas racistes. Certains de nos invités sont d'origines assez diverses, et même nord-africaine ! Parmi nous, il y a des professeurs d'université, des personnes haut placées dans différents ministères belges et étrangers..."
Pas une minute ne passe sans que Michèle, son mari, ses enfants et les autres victimes ne pensent à ces scènes de terreur. "Elles repassent en boucle", insiste Michèle.
"Apparemment, le vol ne leur suffit pas. La bagarre est plus gaie et plus porteuse de ce message que j'ai à présent très bien compris : personne n'est le bienvenu dans ce quartier. C'est d'ailleurs devenu une caractéristique de l'endroit, selon les dires de certains habitants et des policiers eux-mêmes."

Les McCann demandent à subir un test au détecteur de mensonge

Les parents de Maddie veulent aider la justice portugaise. Quitte à passer par le détecteur de mensonges afin de prouver leur innocence

LONDRESLes parents de la petite Britannique Madeleine McCann, disparue en mai dans le sud du Portugal, veulent subir un test au détecteur de mensonge afin qu'ils soient lavés de tout soupçon, rapportent vendredi plusieurs quotidiens britanniques.Les parents de la fillette, Kate et Gerry McCann, sont soupçonnés, selon leur entourage, d'homicide involontaire et dissimulation de cadavre et ont été mis en examen le 7 septembre par la police judiciaire portugaise.

"Si on leur demande de subir un test au détecteur de mensonge par la police, ils le feront", a révélé au tabloïd The Sun une source anonyme, proche de la famille."Ils n'ont cessé de dire qu'ils voulaient totalement coopérer avec la police portugaise, mais jusqu'à aujourd'hui ils n'ont reçu aucune requête dans ce sens de la part des autorités portugaises", a ajouté la source.

Un autre tabloïd, le Daily Mirror, ainsi que le Daily Mail, se font également écho de la même information.Le procureur général du district d'Evora (centre), Luis Bilro Verao, qui chapeaute l'enquête, a indiqué mercredi soir qu'aucun élément nouveau "ne justifiait de nouveaux interrogatoires" des McCann.Ces derniers n'ont eu de cesse que de clamer leur innocence et d'appeler à la poursuite des recherches pour tenter de retrouver leur fille, aujourd'hui âgée de quatre ans, et dont ils se disent convaincus qu'elle a été enlevée.Selon eux, "Maddie" a disparu alors qu'elle dormait dans une chambre d'un complexe hôtelier de Praia da Luz (sud), en compagnie de son frère et sa soeur, tandis que ses parents dînaient dans un restaurant à une cinquantaine de mètres de là.

Lynchés par des sauvages !


L'anniversaire organisé par Michèle pour les 20 ans de son fils a tourné au cauchemar


BRUXELLES "N'ai-je plus le droit de gâter mes enfants ? N'ai-je plus le droit au bonheur ? N'ai-je plus le droit de vivre tout simplement parce que ces gens l'ont ainsi décidé ?", s'interroge Michèle, une maman qui avait simplement envie de fêter en famille les 20 ans de son fils.
Hélas, une bande de sauvages, impossible de les appeler autrement, ont tout gâché. Depuis, c'est toute une famille qui vit dans la terreur, dans l'angoisse. Les malfrats eux... sont dans la rue, sans doute à la recherche d'autres victimes !
"Nous avons réuni la famille et les amis afin de fêter les 20 ans de notre fils aîné, Emmanuel, à la salle La Fermette, à Evere." Le premier étage était destiné au buffet froid, le bas avait été aménagé en salle de danse. "Nous l'avions sonorisée avec notre matériel ainsi que celui de deux amis de mon fils qui allaient jouer le rôle de disc-jockeys." Près de 40 personnes étaient présentes. "De 8 à 80 ans."
"Vers 21 h, on a donné un petit concert jazz blues au premier étage." En descendant, l'un des invités a constaté que les deux PC avaient disparu. "Ils devaient servir à mixer les musiques pour la soirée dansante." La fête était gâchée... "Des amis ont fait bloquer leurs cartes bancaires au cas où des données sensibles sur les PC avaient pu être détournées par les voleurs."
Se disant que les voleurs n'étaient peut-être pas loin, Emmanuel a décidé d'aller jeter un coup d'oeil dehors. Des amis l'ont accompagné. "On se disait qu'ils avaient peut-être jeté les ordis vu qu'ils sont inutilisables sans leurs mots de passe. On a retrouvé un adaptateur mais, bien entendu, pas les PC." La police a été appelée, mais elle n'est pas arrivée directement.
"En chemin, mon fils et ses amis ont croisé un groupe de jeunes. L'un d'eux, un gamin de 12 ans, je pense, s'est immédiatement vanté d'avoir volé les PC... et a précisé qu'on ne les retrouverait jamais." Un des amis de 16 ans a tenté d'en savoir plus... "En moins de 15 secondes, il s'est retrouvé au sol et roué de coups par une dizaine d'agresseurs." Ses amis ont voulu s'interposer et, finalement, tous ont été tabassés !
Humiliés, blessés, ils sont revenus à la salle des fêtes. Hélas, ce n'était qu'un début. "Les autres sont revenus à la charge. Cette fois, ils n'étaient plus quatre mais une bonne vingtaine, quand une deuxième charge a déboulé dans la salle des fêtes. Ils ont crié qu'ils allaient nous faire la peau p arce qu'on s'en était pris à leur jeune frère." Il s'agissait du gamin de 12 ans qui s'était vanté d'avoir volé les PC. "Ils se sont tous acharnés sur mon mari qui tentait de les calmer et de les arrêter en le jetant par terre et en le rouant de coups de pied, de poing et de béquilles (eh oui, même un blessé participait à la curée !), tout ceci malgré les tentatives d'un mollah qui essayait de les raisonner et de les calmer. En vain."
Ouf, ils sont partis... "Mais une troisième charge a permis à quelques agresseurs de rentrer à l'intérieur de la salle. Ils ont terrorisé les enfants qui étaient avec nous, les traumatisant à vie, cassé une porte en bois d'un coup de pied mais devant des femmes, des enfants et des personnes âgées (le doyen de nos invités a 80 ans), ils sont ressortis et les meneurs ont disparu dans la nature." Laissant derrière eux une famille et des amis terrorisés.

mardi 18 septembre 2007

Vacances ratées pour un couple de retraités à la Costa del Sol


Après six jours seulement, il pliait bagage et rentrait en Belgique


BRUXELLES Pourtant, Christine et Michel De Rop, de Koekelberg, en avaient rêvé, de leurs premières vacances de retraités. Ils avaient choisi le Cortijo Blanco, un trois-étoiles sur la Costa del Sol à San Pedro de al Alcantara, près de Marbella. Ils avaient réservé des mois à l'avance (en décembre dernier) dans l'espoir d'occuper une des plus belles chambres. Sur catalogue, le Cortijo Blanco était exactement ce qu'ils recherchaient. Bien sûr, ce n'était pas donné, 974 €/pp pour 15 jours, mais le tour-opérateur belge promettait un hôtel "de style" , "à 800 m de la plage" , " simple et sympa" , "parmi les plus appréciés du public belge ". Ils avaient choisi septembre pour éviter la grande foule et les grandes chaleurs. Bref, Michel et Christine prévoyaient 15 jours de pur bonheur.
Au troisième jour, le couple n'avait plus qu'une priorité : fuir les lieux. Pour sauver leur séjour, le tour-opérateur leur a proposé un hôtel de remplacement à Torremollinos mais il y aurait un supplément et les 100 km de taxi seraient à leurs frais!
Bref, ils sont rentrés après 6 jours, déçus de s'être laissé abuser par les catalogues, et très décidés à contacter la Commission de Litiges Voyages. En surfant sur Internet (www.tripadvisor. fr), ils auraient lu les critiques de cet hôtel 3-étoiles, visiblement plus apprécié des Anglais que des touristes francophones.
De la vaisselle sale qui traîne


En octobre 2006, une touriste, Dominique D., qualifie le Cortijo Blanco d'"hôtel de m..." qui devrait "être retiré de tous les catalogues d'agence" . Son personnel "n'est pas agréable" , les cloisons si minces qu'on "entend tout dans la chambre d'à côté, y compris les gens qui font pipi ", la nourriture bas de gamme est "tous les jours la même" et servie "presque froide" , et le service invraisemblable. "Il fallait mettre les tables nous-mêmes et débarrasser. Du jamais vu, même dans une pension de famille". La plage "à 800 m" est "moche, jamais nettoyée, d'où les odeurs" . Une plage de galets et de sable gris, style sable du Rhin (ce que le catalogue ne précise pas, de la même façon qu'il annonce des navettes gratuites, ce qui est peut-être vrai en juillet et août mais pas en septembre, NdlR).


Question : si ces critiques datent d'octobre 2006, comment un tour-opérateur belge sérieux continue-t-il de proposer cet hôtel en 2007 ? Les Belges ramènent des photos qui parlent d'elles-mêmes, de la vaisselle sale traîne dans les étages avec des restes qui moisissent au soleil; les abords non nettoyés de la piscine offrent des relents d'urine et, disent-ils, d'excréments humains, la qualité de nourriture est de niveau cantine; le sol du restaurant ressemble à une patinoire glissante de pommes de terre à cause des frites écrasées à terre, et l'hôtel est éloigné de tout sauf, hélas, de la grand-route.

Tabassée par une inspectrice de police

Hanane a reçu un coup de crosse sur la joue alors qu'elle était à l'hôpital

ANDERLECHT "Dites-moi si ce qui s'est passé est normal ? S'il vous plaît, dites-moi si j'ai raison de trouver ça révoltant..."

Hanane est une jeune femme de 29 ans, hyperbien dans sa peau. "Je suis dentiste. J'ai bien réussi dans la vie. Je suis issue d'une famille aisée. Non, je n'ai pas de casier judiciaire et je ne rends visite à personne en prison", nous précise Hanane qui sait déjà que ses origines peuvent susciter des a priori.
"Vendredi, j'ai fait une crise d'asthme très sérieuse, la plus grave que j'ai eue depuis 20 ans. Ma voisine m'a déposée à hôpital". Immédiatement, Hanane a été prise en charge. "J'étais en détresse respiratoire. J'étais à deux doigts de la crise cardiaque. On m'a mise sous oxygène, placé un baxter". Bref, Hanane a été bien prise en charge d'un point de vue médical. "Au terme de quatre aérosols, le médecin m'a dit que je ne pouvais pas rentrer chez moi. Je devais être hospitalisée." Hanane a été placée dans une chambre de deux personnes. "J'étais avec une dame supersympa, mais qui avait reçu énormément de fleurs. Ce qui n'était pas conseillé vu mon état." Le médecin l'a immédiatement fait remarquer et a proposé à Hanane d'occuper une chambre seule. "Il m'a dit de voir ça avec l'infirmière, qu'il lui en avait déjà parlé". Un peu plus tard, Hanane s'est levée, traînant son baxter derrière elle. "J'ai croisé une infirmière mais elle venait de prendre son service. Elle m'a dit de me rendre chez une de ses collègues qui se trouvait dans la loge des infirmières".
Hanane s'y est rendue. "Il y avait des chambres qui venaient de se libérer. J'ai demandé quand je pourrais m'installer dans une des deux", explique Hanane qui précise que l'infirmière lui a répondu d'un ton hautain que les deux chambres étaient déjà attribuées et que "si je n'étais pas satisfaite des services, je pouvais me rendre dans un autre hôpital. Il suffisait que je signe une décharge."
Sidérée, Hanane insista et précisa que c'était le médecin lui-même qui avait exigé la chambre. L'incident éclata. Tout a dégénéré très vite. "Le garde de sécurité est arrivé. Et puis, une patrouille de police"... pour l'attribution d'une chambre ! "L'inspecteur m'a prise par les poignets. Il a serré tellement fort que le baxter est sorti de la veine et s'est mis sous la peau". Hanane, qui a reçu des coups de pied sur le corps, a hurlé de mal. "L'inspectrice a sorti son arme. Elle a crié : Tu vas la fermer. Et puis, elle m'a donné un violent coup de crosse sous la joue. J'en ai perdu connaissance ! "
Finalement, la situation s'est calmée grâce à l'intervention de témoins. Bien évidemment, la crise d'asthme a empiré. "Je suis partie dans un autre hôpital et puis, j'ai déposé plainte."

Chevènement soumis à l'ISF vit en HLM !


Envoyé spécial a diffusé un reportage très intéressant sur les HLM.... On apprend que Jean Pierre chevènement vit en HLM en plein Paris, un appartement de 5 pièces qu'il loue 1200 euros, bien en dessous des loyers dans le privé , alors que ses revenus sont de 7000-8000 euros par mois.Lorsque l’intéressé a été interviewé, celui-ci a déclaré qu'il ne se sentait pas privilégié. Précisons que Mr Chevènement loue également une résidence secondaire à Belfort, appartement qui est aussi une HLM.
"La gauche doit savoir où elle habite"
Intervention de Jean-Pierre Chevènement en clôture de l’université d’été du MRC / 9 septembre 2007.

lundi 17 septembre 2007

En plein délire... et armé


En congé psychiatrique, il subtilise un sabre et casse plusieurs véhicules


LIEGE-SERAING Samedi après midi, la police de Seraing a dû intervenir, près de la rue la Bouteille et de la voie du Tertre, afin de maîtriser Augustino, âgé de 42 ans.
L'homme en question se serait introduit dans un immeuble où il aurait surpris un locataire. Dans l'appartement, il s'est alors emparé d'un sabre et a fait fuir l'habitant des lieux qui s'est empressé de prévenir les services de police. Augustino, connu des services d'ordre pour consommation de stupéfiants mais aussi pour avoir un lourd dossier psychiatrique, a ensuite cassé plusieurs bibelots dans l'appartement avant de sortir dans la rue et de s'en prendre à plusieurs voitures. Une fois les services d'ordre sur place, ce dernier s'est rebellé et n'a pu être maîtrisé qu'à l'aide d'une bombe flash. Un policier a été légèrement blessé dans l'intervention.
Augustino était interné dans un établissement psychiatrique mais bénéficiait d'un congé. Il a donc été déféré au parquet ce dimanche et devrait réintégrer l'établissement le plus vite possible. Lors de l'interpellation, il aurait prétendu être Jésus et le Diable en personne. L'homme avait également été interné et libéré à plusieurs reprises depuis 2001.

Elles brûlent un handicapé pour son argent


Deux femmes, dont une mineure, ont volé puis tué un homme en chaise roulante


PARIS Deux femmes, dont une mineure, soupçonnées d'avoir tué un homme handicapé retrouvé mort calciné le 10 septembre au Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis), devaient être présentées lundi après-midi à un juge d'instruction du tribunal de grande instance de Bobigny, a-t-on appris de sources policière et judiciaire."Elles reconnaissent plus ou moins les faits et se rejettent la responsabilité du crime", ajoutait-on de même source. Elles pourraient être mises en examen pour "vol en réunion sur personne vulnérable, administration de substances nuisibles, homicide volontaire sur personne vulnérable".Un mobile crapuleux apparaît être à l'origine de de ce crime particulièrement sordide.


Domicilié à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), un homme de 38 ans, handicapé moteur à la suite d'un accident, était en contact depuis le mois d'août avec une femme de 31 ans résidant au Pré-Saint-Gervais."Il était attiré par elle", indique-t-on de source policière. L'homme qui disposait d'un véhicule aménagé s'est rendu le 3 septembre chez son amie à l'occasion d'un anniversaire où se trouvait également une femme de 17 ans, domiciliée dans le Val d'Oise. Celles-ci ont alors fait boire leur "invité et l'ont drogué à l'aide de somnifères. Elles lui ont ensuite dérobé sa carte bancaire afin d'acheter pour 8.000 euros de matériel hi-fi, télé, de vêtements et de parfums.Selon leur récit, leur victime a été droguée à plusieurs reprises entre le 3 et le 5 septembre, date à laquelle elles ont finalement décidé de l'étouffer avec un coussin.Le corps de l'homme a ensuite été entreposé dans la cave de l'immeuble. Après avoir acheté de l'essence et du white spirit, le duo a transporté sa victime, légère et fluette, dans une valise jusqu'à un square de la ville, où elle a été brûlée. Cette dernière a été retrouvée le 10 septembre par un homme qui promenait son chien.


Quelques jours ont été nécessaires à la Brigade criminelle pour identifier ce cadavre méconnaissable. Une plaque métallique retrouvée dans le dos de la victime et une comparaison dentaire ont permis aux enquêteurs de remonter au domicile de ce célibataire sans enfants.Grâce à une minutieuse enquête de voisinage, les policiers ont appris que ce dernier fréquentait une femme d'une trentaine d'années. Par ailleurs, l'usage effréné de la carte bancaire les a amenés dans un centre commercial de Seine-Saint-Denis.Dans l'un des magasins de parfumerie, ils ont ainsi récupéré l'adresse laissée lors d'un achat important. Enfin, la carte bancaire a été utilisée pour recharger le téléphone mobile de l'une des personnes impliquées dans ce meurtre.Après avoir laissé toutes ses traces derrière lui, le duo a finalement été interpellé samedi par les enquêteurs de la Crim. Les roues du fauteuil roulant de la victime ont été retrouvées dans l'appartement du Pré-Saint-Gervais tout comme des objets dérobés à son domicile. Un homme suspecté d'avoir pris part à cet homicide a finalement été remis en liberté à l'issue de sa garde à vue.

Maddie: le porte-parole de la police portugaise a démisionné


L'inspecteur principal Olegario Sousa serait écoeuré par la manière dont les McCann sont traités


LONDRES
Le porte-parole officiel de la police portugaise dans l'affaire de la disparition de la petite Madeleine McCann a démissionné, a annoncé lundi la chaîne de télévision britannique Skynews.L'inspecteur principal Olegario Sousa aurait démissionné vendredi car il était écoeuré par la manière dont les parents de Maddie sont traités.Gerry et Kate McCann sont formellement suspects dans l'affaire. Dans une série d'articles de journaux, le couple est accusé d'être lié à la disparition de Maddie. Les parents ont, d'ailleurs, l'intention de poursuivre un journal portugais qui a écrit que la police les soupçonnait d'avoir tué leur fille.M. Sousa aurait notamment été excédé par le fait que des policiers ont donné des informations à la presse destinées, selon lui, à déstabiliser le couple britannique, a rapporté la chaîne de télévision britannique.Officiellement, M. Sousa s'est retiré de l'affaire car il est porte-parole de la police et que l'affaire est maintenant entre les mains du ministère public.

Défendez les friteries !


Appel de l'Union des frituristes à la population pour défendre une spécificité belge


BRUXELLES
L'Union nationale des frituristes part en guerre et invite tous les Belges à défendre avec elle l'intérêt de nos bonnes vieilles baraques à frites, celles que l'on trouve encore le long des grands-routes ou sur certaines places publiques ! L'origine de cette colère est à trouver dans la récente décision de deux communes flamandes.
Eeklo, la première, a décidé de bannir à jamais les deux friteries qui subsistaient sur sa Grand- Place. Termonde a suivi et son collège des bourgmestre et échevins vient de faire savoir qu'il va sonner le glas de chaque friterie ambulante à partir du premier janvier 2008.
Damned, nos célèbres institutions de la frite seraient-elles en péril ?
"En tant qu'ambassadeur de la friterie, l'Unafri (Union nationale des frituristes, NDLR) s'engage à protéger activement ce patrimoine gastronomique et culturel typiquement belge ", explique Bernard Lefèvre, président et frituriste lui-même en Flandre. "Nous regrettons de constater que, de la part de certaines autorités publiques, ce métier ne bénéficie que de très peu de considération. "
Deux cas isolés que Termonde et Eeklo ? En Wallonie, les autorités se montreraient plus souples, mais sait-on jamais... "Il ne s'agit malheureusement pas de cas isolés et nous craignons que cette tendance ne se poursuive dans le pays tout entier. Nous n'avons dès lors pas d'autres moyens que de lancer un appel à la population et de solliciter votre soutien afin d'attirer l'attention des responsables publics. "
Bref, l'idée est que chaque citoyen rejoigne l'Unafri pour en appeler à plus de clémence publique envers les traditionnelles baraques à frites, un patrimoine populaire vivant , selon M. Lefèvre.
Un petit sondage express sur le site des frituristes dévoile déjà la tendance : 95,24 % des Belges pensent que oui, la friterie Belge fait partie de notre patrimoine culturel dont nous devons être fiers et, de même, 95 % sont d'avis que les friteries extérieures doivent rester.
L'Union des frituristes, elle, est même convaincue que la baraque qui correspond aux normes, aussi bien au niveau de l'esthétique qu'au niveau de l'hygiène et la sécurité, peut être une "réelle valeur ajoutée pour son voisinage

Jospin s'en prend à l'"illusion" Ségolène Royal

Il attaque vivement l'ancienne candidate à la présidentielle

PARIS L'ancien Premier ministre français Lionel Jospin s'en prend à la candidate socialiste à l'élection présidentielle du printemps, Ségolène Royal, évoquant "une illusion", dans un livre à paraître dont le quotidien 'Libération' a publié lundi des extraits.Cette vive attaque de M. Jospin a semé le trouble lundi chez les parlementaires socialistes réunis à Paris, la plupart, à l'instar du patron du parti - et ancien compagnon de Mme Royal -, François Hollande, appelant à en finir avec "les querelles de personnes".

M. Jospin estime que la candidate socialiste défaite à la présidentielle "n'a pas les qualités humaines ni les capacités politiques" nécessaires pour remettre le Parti socialiste en ordre de marche et "espérer gagner la prochaine présidentielle" en 2012. Il dit ajoute aussi que l'"illusion" Royal ne doit pas se prolonger.Selon le journal, l'obsession manifeste de M. Jospin au fil des lignes est de démonter ce qu'il considère être "un mythe", de dénoncer une candidature-créature des sondages et des médias, une erreur de casting, "une candidate qui était la moins capable de gagner".L'objectif de "L'Impasse", le titre du livre, est "d'essayer de convaincre le PS et ses militants de ne pas récidiver en confiant à l'ex-candidate à la présidentielle les clés de la rue de Solferino (le siège parisien du parti, NDLR) lors du prochain congrès du PS, encore moins de lui fournir un deuxième visa de candidate à l'Elysée", écrit 'Libération'.

M. Hollande, ancien compagnon de Mme Royal jusqu'à leur séparation, annoncée en juin, a pour sa part appelé les socialistes à mettre un terme aux "règlements de comptes" après la défaite électorale pour se consacrer aux Français."Le débat sur la campagne peut avoir lieu, toujours. Mais je pense que les socialistes doivent regarder vers l'avenir pour tirer toutes les leçons de ce qui n'a pas marché. Cela ne se réduit pas à des questions de personnes», a déclaré lundi le premier secrétaire du PS à son arrivée à la Maison de la Chimie, à Paris, où les socialistes tiennent leur journée parlementaire.

Pour M. Hollande, l'échec face au candidat de droite Nicolas Sarkozy, troisième défaite présidentielle socialiste consécutive, est collectif.Au printemps, "si nous n'avons pas été compris des Français, c'est parce que nous n'avons pas été suffisamment précis, concrets. Nous n'avons pas saisi ce qui était attendu de nous, nous n'avons pas été suffisamment convaincants les uns et les autres", a-t-il expliqué."Je ne veux pas être dans des questions de personnes, dans des questions de règlements de comptes", a-t-il insisté. "Je ne suis pas pour qu'on fasse de l'introspection générale", a dit M. Hollande."La rénovation du parti, ce ne sont pas seulement des règlements de compte entre amis, des amertumes qu'on ressasse", a réagi le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault, en regrettant que ces "polémiques" ne "facilitent pas le travail des socialistes".Le député socialiste Arnaud Montebourg a pour sa part affirmé que l'élimination de M. Jospin au premier tour de la présidentielle de 2002 devrait l'inciter à "plus de modestie" dans ses critiques contre Mme Royal

Bigard, clown triste


Sa mère décédée d'un cancer, son père assassiné un an plus tard : Bigard se livre sans tabou dans Rire pour ne pas mourir


BRUXELLES Rire pour ne pas mourir, le titre est fort mais résume bien le credo de Jean-Marie Bigard. L'humoriste publie cette semaine son autobiographie (Oh ! éditions), dans laquelle il couche, page après page, les malheurs dont la vie ne l'a pas épargné. Alors qu'il n'a que 20 ans, sa mère, qu'il adore, décède d'un cancer du pancréas; l'année suivante, son père la rejoindra, assassiné par l'ex-mari de sa maîtresse.
Si Bigard a décidé aujourd'hui, à 53 ans, de se livrer, c'est parce que "c'est devenu très rapidement une question de vie ou de mort". "J'ai senti qu'il fallait que je décharge tout ça pour être plus léger, confiait-il au journal Le Parisien d'hier. J'ai l'âge de mon père quand il s'est fait assassiner. Et je suis tout le portrait de mon père : les mêmes colères... Je me suis dit : Qu'est-ce que je peux faire ? Ou je meurs comme mon père ou je continue à vivre. Mon sac était vraiment trop lourd; ce qui est important, ce sont les cailloux que j'en ai sortis." Une fois la première mouture rédigée, Jean-Marie Bigard avoue "avoir pleuré à toutes les pages". "Ça m'a remué à un point incroyable."
Le comique admet avoir subi le décès de sa mère comme "une injustice." Pour son père, c'était différent. "J'étais rodé avec la mort de ma mère, explique-t-il, toujours dans Le Parisien. Il s'était passé un an. J'avais l'impression que je n'avais pas rangé mes habits noirs dans l'armoire. Que je n'avais qu'à les remettre. J'ai d'abord cru que mon père s'était tiré un coup de fusil pour aller retrouver ma mère. J'ai trouvé ça très beau. Ensuite, quand j'ai vu dans le box des accusés l'homme qui avait tué mon père, et qui regardait ses chaussures, qui s'était livré à la police, je n'ai pas eu une once de colère, de vengeance et toutes ses conneries qui sont tout le contraire de l'amour. Ça ne sert à rien."
Bigard revient également sur les difficultés qu'il a rencontrées professionnellement. Ainsi, au début de sa carrière, Philippe Bouvard lui assena un coupant : "Quand vous parlez, vous faites retomber l'ambiance".
Avec le recul, Bigard voit ça comme un incroyable déclencheur. "De toute façon, à chaque fois que le bon Dieu m'a mis des bâtons dans les roues - parce que c'est lui qui le fait -, c'était pour creuser la mer et que la vague soit plus belle et plus forte après. À chaque fois que je me suis pris les pieds dans le tapis, j'ai avancé vers quelque chose de plus fort et de plus grand."
Les compagnons de galère (Palmade, Tex, Baffie), son incommensurable foi du Dieu et celle qui partage sa vie depuis dix-huit ans ont également leur place dans ce livre.
Et aujourd'hui encore, tout n'est pas rose pour celui qui a réussi l'exploit de remplir le Stade de France. Son épouse, Claudia, a contracté une septicémie et le couple n'arrive pas, en outre, à avoir d'enfant. "Avec ma femme, on ne gagne jamais en trois sets, on ne gagne qu'en cinq sets, à l'archi-dernier moment. Ma femme a les deux trompes niquées, mais elle ovule encore. On n'a pas jeté l'éponge. Et puis, il y a l'adoption. D'ailleurs, pour moi, le paradis sur terre, ce serait ça : un bébé et un bébé adopté."
La vie ne l'épargne pas mais Bigard reste positif. C'est une question de survie...

dimanche 16 septembre 2007

La Suède solidaire du caricaturiste menacé de mort pour un dessin de Mahomet

Les menaces de mort, proférées à l'encontre d'un dessinateur et journaliste suédois pour avoir publié une caricature de Mahomet, ont suscité dimanche une levée de boucliers de la presse suédoise, soutenue par les organisations musulmanes qui les ont fermement condamnées. Le chef de "l'Etat islamique d'Irak", Abou Omar Al-Baghdadi, autoproclamé par la branche irakienne d'Al-Qaïda, a lancé sur internet un appel au meurtre de Lars Vilks et Ulf Johansson, moyennant une récompense de 100.000 et 50.000 dollars. Il exige des excuses des "croisés" en Suède sous peine de s'en prendre aux grandes entreprises, telles que Ericsson, Scania, Volvo, IKEA ou Electrolux.

Dimanche, la presse suédoise, solidaire du caricaturiste et du rédacteur en chef, a farouchement défendu le droit à la liberté d'expression. "Nous vivons dans un pays où la parole et la liberté d'expression ne sont dictées ni par les fondamentalistes, ni par les gouvernements", a commenté Thorbjörn Larsson, rédacteur en chef du grand quotidien suédois Dagens Nyheter (DN), qui republie dimanche, en format réduit, la caricature incriminée.

"Dagens Nyheter a déjà publié la caricature", a-t-il rappelé. "La publier était pour moi une évidence". "Les médias suédois doivent se lever pour (défendre) la liberté d'expression", estime de son côté le quotidien Svenska Dagbladet (SvD). "La liberté d'expression n'est pas un privilège pour les entreprises de presse et les journalistes mais une garantie pour les citoyens d'avoir des impressions différentes, de nombreuses sources d'information et d'inspiration ainsi que la possibilité de dessiner selon sa propre opinion", ajoute SvD. Le caricaturiste, actuellement en Allemagne où il dirige une association d'art, entend résister.

"Nous ne devons pas plier", a-t-il déclaré à DN. "Je commence à être vieux. Je peux mourir n'importe quand. Ce n'est pas une catastrophe". Le dessinateur devrait probablement rentrer lundi en Suède, selon l'agence suédoise TT. La presse accordait en outre une large place aux commentaires des représentants musulmans, qui unanimement condamnent ces menaces. Mahmoud Aldebe, président de l'association musulmane suédoise, rappelle dans DN que cette affaire est un problème interne et que cela ne doit pas devenir une affaire internationale. "C'est criminel d'appeler à tuer", avait déclaré samedi Helena Benouda, présidente du Conseil suédois des musulmans, estimant que les organisations musulmanes suédoises pouvaient régler seules le problème. "Et elles l'ont fait de différentes manières", avait-elle ajouté. L'islam, dans son interprétation stricte, interdit toute représentation de Mahomet. Aussi la publication le 18 août dans le Nerikes Allehanda, journal local d'Örebro (à l'ouest de Stockholm), d'un dessin, représentant le prophète avec un corps de chien, avait-elle déclenché une polémique.

En Suède, des manifestations avaient été organisées et un débat s'était engagé dans les médias suédois appelant au dialogue et au respect de la libe rté de la presse. L'Egypte, l'Iran, le Pakistan avaient en outre protesté par la voie diplomatique. Les autorités suédoises, qui prennent très au sérieux la nouvelle menace, s'étaient employées à apaiser les esprits par le dialogue. Le Premier ministre Fredrik Reinfeldt, qui redoutait une internationalisation de l'affaire, s'était entretenu avec les représentants musulmans et les ambassadeurs des pays arabes et musulmans. Cette affaire est la deuxième en Europe du nord. En septembre 2005, la publication par le journal danois Jyllands-Posten de dessins satiriques du prophète avait entraîné en janvier et février 2006 une flambée de violences dans le monde musulman et un boycottage des produits danois.